21 avril 2010
les chiens de paille *
En écho au billet de Anne ...
Les hommes qui travaillent
Qui ne sont plus que chiens de paille
Qui émergent au petit jour
D'un sommeil un peu trop lourd
De la poussière plein les paupières
Et le souffle un peu trop court
Les hommes qui travaillent
Qui se réveillent, vaille que vaille
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quelle vie, tu crois ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel patronat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
On ne se voyait pas comme ça
Peut-être pas comme au cinéma
Mais quand même un peu plus beaux
Et surtout un peu plus fiers
Et même un peu plus grands, parfois
Si je te le dis, est-ce que tu me crois ?
Je n'en peux plus de cette vie-là
Je craquerai avant la fin du mois
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on ?
Pour quel résultat ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel patronat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
Du col blanc au bleu de travail
C'est toujours la même bataille
Ne jamais montrer ses failles
Rester sur son quant-à-soi
Quand on voudrait semer la pagaille
Ouvrir sa gueule au moins une fois
Dire enfin ce qu'on fout là
Se rendre malade pour ce putain d'emploi
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel salariat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour en arriver là ?
Qui ne sont plus que chiens de paille
Qui émergent au petit jour
D'un sommeil un peu trop lourd
De la poussière plein les paupières
Et le souffle un peu trop court
Les hommes qui travaillent
Qui se réveillent, vaille que vaille
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quelle vie, tu crois ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel patronat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
On ne se voyait pas comme ça
Peut-être pas comme au cinéma
Mais quand même un peu plus beaux
Et surtout un peu plus fiers
Et même un peu plus grands, parfois
Si je te le dis, est-ce que tu me crois ?
Je n'en peux plus de cette vie-là
Je craquerai avant la fin du mois
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on ?
Pour quel résultat ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel patronat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
Du col blanc au bleu de travail
C'est toujours la même bataille
Ne jamais montrer ses failles
Rester sur son quant-à-soi
Quand on voudrait semer la pagaille
Ouvrir sa gueule au moins une fois
Dire enfin ce qu'on fout là
Se rendre malade pour ce putain d'emploi
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour tout prendre sur soi ?
Donner sa vie à qui ? À quoi ?
Pour quel résultat ?
Pour quel salariat ?
Travailler, pour qui ? Pour quoi ?
Comment fait-on
Pour en arriver là ?
Suivant ce qui va se passer dans les prochaines semaines, peut-être finirais-je par le raconter ...
Écrit par Madleine dans Musique à la campagne | Commentaires (10)
Commentaires
Quel joli écho, dis donc. J'ai hâte pour toi que ça se dénoue (en bien), tu sais ?
Bisous.
Écrit par : Anne | 21 avril 2010
Répondre à ce commentaireBelle , tellement réaliste cette chanson, angoisse partagée . Bises !
Écrit par : charlottine | 21 avril 2010
Répondre à ce commentaireSais-tu que ce soir, ces mots ont pour moi, une résonance très particulière ?
Écrit par : Valérie de Haute Savoie | 21 avril 2010
Répondre à ce commentaireAnne : je sais !
Charlottine : chanson réaliste, n'est-ce pas ?!
Valérie : certaines journées sont plus longues que d'autres ...
Écrit par : Madeleine | 22 avril 2010
Répondre à ce commentaireJe souhaite un heureux dénouement à toutes ces angoisses liées au travail.
Écrit par : mab | 23 avril 2010
Répondre à ce commentaireBonjour Madeleine,
j'ai mis ta contribution à mon petit site en ligne, voir le lien sur mon nom.
Merci pour ce texte poétique qui m'a replongé dans mon propre passé et mon enfance heureuse.
Écrit par : Luxe Campagne | 25 avril 2010
Répondre à ce commentaireOh non cette chanson me fait pleurer à tous les coups...
Écrit par : Anna | 27 avril 2010
Répondre à ce commentaireUn gros bisou à vous deux, à bientôt.
Écrit par : Prali | 01 mai 2010
Répondre à ce commentaireJe pense à toi... ta santé ? as-tu du nouveau dans ton boulot ? Je t'embrasse.
Écrit par : Prali | 05 mai 2010
Répondre à ce commentaireChère Madeleine, un signe de toi me fait toujours très plaisir, même si je n'ouvre plus qu'occasionnellement mon blog. Ce que je découvre dans ton "Madeleine express" me fait revivre un grand moment, vécu en direct à Brest. Depuis, notre besoin de consolation n'a fait que grandir, mais faut faire avec comme on dit.
De tout coeur avec toi pour ce que je lis et ce que je comprends en filigrane.
Écrit par : Méry | 07 mai 2010
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