UA-41594557-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16 novembre 2010

femme et (ou) mère

Je lis (j'ai lu) des billets sur la maternité, le désir ou pas d'avoir des enfants, les rapports avec eux suivant leurs âges, la distance qui s'installe au gré des choix qu'on fait ...
Envie maintenant de mettre mon grain de sel et de fournir ma contribution aux études sociologiques que réaliseront nos descendants en découvrant nos blogs !

Née il y a 50 ans, j'ai l'impression aujourd'hui de faire partie de la génération des chanceuses.
Celles qui auraient pu être mes grandes soeurs avaient déjà bien fait évolué les mentalités. Juste avant mes toutes premières années d'adolescence, elles ont jeté leurs soutiens-gorge.
Au tout début des années 80, la pillule, même celle du lendemain, était bien ancrée dans les habitudes de nos gynécologues. J'ai eu l'occasion d'en rencontrer une avec une qualité d'écoute remarquable, qui ne portait aucun jugement et ne faisait aucune remarque désobligeante. Nul besoin de justifier quoi que ce soit, on pouvait obtenir une prescription rapidement et accompagnée de conseils.
Une de mes amies de ces années là eut également besoin d'un avortement qui se passa très bien.
Et pour notre plus grande fortune, le sinistre sida n'avait pas encore fait son apparition.
Notre sexualité de jeunes femmes fut insouciante, joyeuse, épanouie ...
Là dessus venaient se greffer nos histoires d'amour, de coeur, de fesses. Les garçons commençaient aussi à être l'écoute de leurs partenaires ...
C'était bien ... et pour moi ça l'est resté. Je vis avec un homme unique.

Pour parler maintenant maternité, allons droit au but et cassons le mythe !
Je n'ai jamais envisagé de ne pas avoir d'enfant ET je n'ai jamais dit je veux un enfant à tout prix.
Ce fut une envie toute simple, par deux fois satisfaite.
Ensuite, on vit avec. Aimer ses enfants est une évidence mais pas besoin d'en faire une montagne.
Le plus compliqué reste à faire : les éduquer, les aider, les soutenir et surtout les laisser vivre leur vie !
Et ne pas oublier de vivre aussi la sienne parallèlement et ensemble avec eux puis sans eux une fois qu'ils sont partis de la cellule familiale ...
Leur garder la place qui est la leur indéfiniment tout en sachant qu'elle est appelée à évoluer. Ne pas espérer devenir grand'mère pour revivre des "moments de maternité". Trouver une nouvelle complicité même par téléphone interposé - ou blogs ou twitter.

Inventer sa place naturellement ... femme et (ou) mère - mélange parfait et juste milieu.

06 novembre 2010

bienvenue ici

Les prochaines semaines seront mouvementées dans la famille.

Mr X. et Mlle N. font des cartons dans leur petite maison.
Farka surveille d'un oeil endormi les opérations et est peut-être inquiète. "Pourvu qu'ils n'oublient pas mes croquettes".

Comme dans toute préparation à un déménagement, on suppose qu'ils en profitent pour faire du tri - croyez-en ma longue expérience.
Certaines choses seront entreposées là, d'autres là-bas dans les caves et greniers de leurs parents.
Les disques, les albums de BD sont rangés avec soin.
Ne pas oublier les chaussettes rayées et les pulls chauds ...

Pendant ce temps ici, nous faisons du rangement. Des vieilleries sont éliminées sans regret. Il faut faire de la place pour eux dans l'appartement inoccupé de mes beaux-parents. 

On savait qu'ils avaient envie depuis longtemps de chambouler leur quotidien.
Voilà qui est en bonne voie de réalisation.
Je crois qu'ils ont de nombreux projets ...