UA-41594557-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09 octobre 2009

il le dit tellement mieux que je ne le pourrais

Depuis quelques jours je suis très en colère et énervée par cette information : des jeunes seront "rémunérés" par l'éducation nationale pour venir en classe !
Mais dans quelle société vivons-nous donc pour en être réduits à une telle extémité ???

Ce matin le billet d'humeur de
François Morel portait sur cette absurdité. Mieux vaut en rire n'est-ce pas !



Après cet humour salutaire, je termine par la bonne nouvelle de la semaine que je ne voulais annoncer qu'une fois cofirmée : ma grande recommence à travailler dans une semaine ... en bibliothèque universitaire - en contrat jusqu'en juin 2010.
Les optimistes avaient raison : elle ne resterait pas longtemps sans travail :)

 

Commentaires

Ah des nouvelles ma chère Madeleine ! tout d'abord je suis vraiment contente pour ta grande ! J'imagine le grand soulagement de vous tous !
Sinon, pour la dernière trouvaille de notre gouvernement.... eh bien je suis comme toi, en colère ! quelle ineptie ! je pense avec tristesse à tous ces enfants qui n'ont pas la chance de pouvoir aller à l'école, qui ne savent et ne sauront jamais lire.... eux, s'ils le pouvaient, ils paieraient, et cher, pour aller en cours ! aucun respect pour ces gens en état de faiblesse... Et encore une fois, on ne prend pas le mal à la racine ! Pfff je préfère ne pas en dire plus, je suis démoralisée ! Faites attention, parents, vos enfants vont vous demander de l'argent pour mettre le couvert, sortir la poubelle, ranger leur chambre !!! non vraiment chuis dégoûtée !!!
Des bises à vous deux.

Écrit par : Pralinette | 09 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Oh je suis vraiment contente pour ta fille vraiment ! et maintenant je vais aller écouter François Morel !

Écrit par : Valérie de Haute Savoie | 09 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

La carotte ou le baton ... et si on pensait éducation (à la maison) et instruction (à l'école) ...
On mélange tout, on fait n'importe quoi, le fric mène le monde ...

Sur ce, beau week end, je m'énerverais lundi ...

Écrit par : le loup | 10 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Le monde tourne à l'envers!
Contente pour ta fille et vive les optimistes!

Écrit par : mab | 10 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Ravie pour ta fille, j'en étais sûre ! Félicitations !

Je vais écouter Morel, tu as raison il y a tant de mômes qui n'iront jamais à l'école, cela fait mal au coeur.

Écrit par : Fauvette | 10 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Bravo pour ta fille, je suis très contente pour elle et pour vous qui êtes ainsi rassurés !

Je suis , comme toi , furieuse des nouvelles initiatives de l'Education Nationale ! Et c'est vrai que François Morel dit vraiment très bien ce que j'ai ressenti en entendant cette nouvelle!

Écrit par : charlottine | 10 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Je dois dire qu'entre Porte et Morel, j'ai des matins entre fous rires et justesse de pensée, et souvent je me dis que tu écoutes, toi aussi. Ca fait un truc de joli en plus, au moins, dans ce monde crapoteux.

Écrit par : Anne | 12 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

J'adôôôôre François Morel !!! Après Porte, et surtout Guillon, je ne m'étais jamais préoccupé de savoir qui occupait la case du vendredi matin... merci pour cette info. On mettra donc F.I. aussi le vendredi matin ;o)

Ceci dit... je suis désolé d'être (encore une fois) un tout petit peu contrariant par rapport à l'avis général de la blogueuse et de ses commentateurs passionnés, mais on était justement invités dimanche chez nos "copines de Seine-et-Marne" (que tu as vues à mon anniv', Soso et Many, les enseignantes !), et bien évidemment, la discussion a porté là-dessus.
Et bien, ce n'est vraiment pas si simple que ça ! Elles n'ont pas la verve de Morel, mais elles sont toujours motivées et enthousiastes et voient aussi beaucoup de choses, et ce truc de "rémunérer" est d'abord, au départ, lié à un projet éducatif... même si ça en fera sourire certains !
Bref, si on n'a jamais connu de l'intérieur le monde des lycées professionnels de banlieue défavorisée, je crois qu'il est un petit peu facile de généraliser, simplifier, s'emporter en sortant les belles et grandes idées républicaines, de "s'attaquer au mal à la racine", et les valeurs nobles de l'éducation, de l'instruction, etc...
Je suis désolé mais pour une fois, moi qui suis un sale gauchiste utopiste, je me dis qu'on peut aussi quelquefois essayer d'être pragmatique et qu'on change pas le monde juste avec des mots et en claquant des doigts... non ?!
Franchement, avec les "anecdotes" que j'ai entendues ce week-end, je voudrais vous y voir dans ce milieu et savoir quels seraient vos beaux projets pour améliorer les choses....

Voilà, juste un tout petit pavé dans une toute petite mare... maintenant, vous pouvez vous lâcher... ^^

PS : et n'hésite surtout pas à supprimer tout ou partie de ce commentaire si ça énerve trop de monde et met trop le bazar ;o)
 

Écrit par : Elric | 13 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Dès que j'ai un peu de répit, je m'engage à répondre à nouveau aux commentaires !
Elric aura peut-être une réponse sous forme de billet :)

Écrit par : Madeleine | 13 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

C'est sûr, il n'y a pas d'autre solution que le fric pour inciter les crétins à aller en cours, bonne mentalité !

Félicitations pour votre fille.
On l'a payée pour qu'elle arrive ? Non ? Elle s'est débrouillée seule ?
Elle aurait dû profiter !
Ah ! On ne donne pas encore d'argent pour ceux qui buchent, dommage !

Écrit par : rejays | 15 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Eh oui Rejays tu as raison... car aller en cours ne signifie pas "travailler" !

Écrit par : Pralinette | 15 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous et à toutes,

je suis assez étonnée de lire et de ressentir tant d'agressivité dans vos billets concernant la mesure du gouvernement (je précise je suis de gauche, anti sarkoziste et je n'aime pas les traitres).
Dans un premier temps, à froid, j'ai été moi aussi assez choquée par cette mesure, mais après reflexion, je me dis que ça peut être intéressant d'essayer d'aider ces jeunes des quartiers défavorisés à s'en sortir.
L'idée est de ne pas exclure encore plus des jeunes qui sont déjà pour la plupart malheureusement en dehors du système.
En tant qu'humaniste et femme de gauche, je pense qu'il est important de tout faire pour que des jeunes qui subissent le chômage des parents, l'exclusion et le racisme de toute part, aient une sorte de "seconde chance".
Et lire que ce ne sont que des crétins qu'il faut payer pour aller en cours me parait un raccourci juste insultant.
De plus les aider à avoir un projet à moyen terme peut en aider certains à raccrocher et à ne pas venir grossir les rangs des futurs chômeurs.
Il ne faut pas effectivement étendre cette mesure à tout et n'importe quoi mais aussi se garder de trop d'angélisme.
Et aider ces jeunes ne signifie pas qu'on ne fait rien pour d'autres à côté.

Je suppose que vous allez bondir en lisant ces lignes mais ce n'est pas grave, j'assume !

Bonne fin de journée à tous

Écrit par : Delphine | 15 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Je n'ai pas trouvé d'agressivité dans les commentaires, sinon une certaine colère de voir que l'argent est devenu le maître de tout.
Comment ne pas bondir lorsque l'on voit des enfants travailler à quatre ans alors que les nôtres méprisent l'école. On se demande bien où cette folie de l'argent nous mènera, en tout cas, ce n'est pas moral !

Écrit par : Maz | 15 octobre 2009

Ca commence à bien faire de toujours mettre en avant le fait que s'ils en sont là c'est parce qu'ils sont issus de milieu défavorisé.
Pourtant, certains jeunes vont en cours et décident de réussir même si la famille est modeste ou touchée par le chômage, tout est question de mentalité. L'argent facile, la carotte pour faire avancer l'âne ne donnent pas de résultat durable.
Le fait de les appâter ne les fera pas travailler pour autant.
On devrait garder cet argent pour les retraités qui vivent avec moins de mille euros par mois et qui ont travaillé dur toute leur vie, ceux-là personne ne s'en soucie, ils n'ont plus qu'à mourir !
Je m'égare, c'est un autre débat !

Écrit par : rejays | 15 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Sujet délicat s'il en est. Entre les "pour", les "contre".
Il y a ceux qui sont là à ruer dans les brancards "non c'est mal, c'est immoral", oui nous sommes d'accord c'est immoral, mais ceux là ne voient pas plus loin que l'argent. Ils disent simplement NON sans réfléchir plus haut au problème.
Et il y a ceux qui disent "oui ça peut être bien, à essayer", enfin je suis pas sûre qu'une fois l'essai passé il y aura retour en arrière si ça fonctionne pas comme ils veulent.
Et puis c'est un peu quand un best-seller ou un block-buster sort, c'est à qui dira "non j'irai pas, je veux pas faire comme les autres" et les autres "han oui réfléchissons pas, faisons comme tout le monde". C'est si facile de dire un simple oui ou non sans réfléchir et réellement argumenter.

Je vois bien où vous voulez en venir Delph' et Elric. Je suis assez d'accord avec votre forme de pensée, mais je suis pas certaine qu'elle mène au bon résultat.
Acheter les élèves pour qu'ils viennent en cours ? Mais pour quelles raisons au juste ? Pourquoi devraient-il aller en cours si y'a rien qui les intéresse ?
J'en parlais hier avec une copine, arrivés en troisième, les élèves sont lâchés dans la brousse de la sacro sainte orientation ! On leur propose quoi exactement ? Des filières générales uniquement, au détriment de d'autres filières professionnalisantes qui sont amenées à disparaître parce que les effectifs ne sont pas remplis. Alors on surpeuple par contre les classes dites générales et on booste les résultats du bac pour se faire valoir vis-à-vis des autres pays européens.
De la même façon que lorsqu'on fait des études prolongées ou pas, on est lâché dans la nature. L'éducation nationale se fiche pas mal de savoir si leurs anciens élèves vont trouver du travail ou pas. On nous donne pas les clefs à l'école pour comprendre le milieu du travail et pour beaucoup, ils baissent les bras. Alors non je ne suis pas d'accord Delphine quand tu dis que ça pourrait faire baisser le chômage.

Et je suis pas certaine que les élèves qui ne vont pas en cours actuellement iront plus en leur donnant de l'argent. Faut pas les prendre pour des prostitués non plus... Je suis persuadée qu'ils gardent, eux aussi, une forme d'honneur et d'égo.

Je me souviens lorsque j'étais au lycée, je n'ai loupé aucun cours. Et pourtant c'était pas l'envie qui me manquait de ne pas aller en cours de chimie... Et pourquoi j'y allais ? Parce que j'avais trop peur que ça se sache et que je me fasse engueuler. Et par qui ? Pas par les profs, mais par mes parents. Le problème est aussi là.
Parce que les parents baissent les bras et ne s'occupent absolument pas de leurs gosses et de leurs études, pour la plupart, et je parle en connaissance de cause quand je vois ma soeur. Alors l'école est censée élever les enfants à la place de leurs parents ? Mais où on va ?

Je viens tout juste de lire un mini encart dans les inrocks qui rejoint ce thème là. Les américains ont inventé un nouveau système pour se faire des amis sur Facebook et Twitter, pour soi-disant mettre en avant les entreprises. Quel est ce système ?
Je vous le donne dans le mille...
Acheter des amis. 5 000 amis pour 654 dollars sur Facebook et 229 dollars pour le même nombre d'amis sur Twitter.
Puisque tout semble vouloir et pouvoir s'acheter aussi facilement, pourquoi ne pas faire la même chose avec les enfants ? Eux qui sont si influençables et corruptibles...

Après on dit que la nouvelle génération est de plus en plus égoïste et exigeante. Il faut arrêter de s'étonner alors. Donnons-leur de l'argent, assurons-nous qu'ils viennent en cours, mais soyons sûrs qu'ils n'écouteront pas plus leurs professeurs et qu'ils réclameront de plus en plus à leurs parents. S'ils savent profiter du système qu'on leur propose - et ils ont déjà une conscience aigüe de l'argent et du pouvoir qu'il peut leur procurer -, il ne faut pas non les traiter de crétins, ils sauront aussi profiter de d'autres pratiques dites immorales et il faudra pas venir les blâmer, ça seront nous qui leur auront donné le bâton pour nous faire battre.
Allez, souriez ! Nous sommes tous un peu masochistes... *ironie*

Écrit par : Anna/Math/Tititte | 16 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Merci pour cette dernière réponse argumentée et réfléchie, Anna ;o)
Je ne sais pas si nous sommes masochistes, mais certains ont en tout cas des réactions (... substantif dérivé : réactionnaire !) assez schizophrènes et paradoxales !

Pour essayer d'enrichir encore un peu le débat :

- je n'ai jamais pensé que c'était une solution universelle à tous les problèmes de l'école (et dieu sait s'il y en a !); et je n'ai pas entendu dire que ceux qui en avaient eu l'idée (Martin Hirsch, je crois ?) le voyaient comme une mesure phare et idéologique de notre cheeeer gouvernement; mais qui ne tente rien....

- le principe n'est pas de "donner" de l'argent aux élèves présents aux cours, mais que l'aide financière nécessaire à la réalisation d'un projet éducatif de classe soit conditionnée à leur assiduité aux cours...
Peut-être que la plupart d'entre vous penseront que c'est la même chose, moi, je ne le vois pas directement comme ça, et quand je discute avec ces profs qui le vivent de l'intérieur, ils sont déjà super contents de se dire qu'on pense un peu à eux, à ces gosses, et qu'ils pourront essayer de les intéresser à quelque chose !
Tiens, un exemple concret : à la rentrée (le tout PREMIER jour !), dans la classe de ma copine Many, il y avait la moitié (!!!) des élèves absents.... tu fais quoi dans ces cas-là ?!

- pour info, il y a bien des filières professionnalisantes... et c'est justement pour les classes d'un lycée... professionnel, que cette idée a été lancée !
Et même si tu n'as pas connu ce genre d'établissement, tu n'es sûrement pas sans savoir le niveau des élèves qu'on peut y croiser...
Alors, on essaie de les aider ou pas ? Et pour ça, même si ce n'est pas évidemment qu'une question d'argent, il faudra bien des moyens (financiers, humains, logistiques, organisationnels, etc...) !!!

Et sinon, bien évidemment, je suis d'accord avec toi sur les différents maux ou problèmes que tu évoques : inadéquation au monde du travail, filières professionnelles mal perçues par rapport à celles dites générales, démissions ou absences d'autorités parentales, etc...
Je pense que ce ne sera pas un scoop pour ceux qui me connaissent, mais pour tout dire, je n'ai pas de solution toute faite pour tout ça.... mais qui en a ??????

Écrit par : Elric | 16 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Hé, Urbain ?! Ressers-nous donc un peu de la goutte de ton beau-père... je sens que la nuit est loin d'être finie ;o)))

Écrit par : Elric | 16 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Disons que cette histoire est un test sur une filière professionnelle. Mais nous ne sommes pas dupes, elle finira pas se répandre ailleurs.

Des élèves ne viennent pas en cours dès le premier jour ? Que faire ? S'occuper de ceux qui y viennent serait déjà pas mal...
Je discutais hier avec une prof d'histoire-géo qui a passé trois ans à enseigner dans le quartier nord de Marseille. Elle y a connu les mêmes problèmes que d'autres, elle a déprimé pendant trois ans, mais elle a su tenir la barre pour ceux qui étaient là pour apprendre d'elle. Les autres qui ne suivent pas sont bien un problème, bien sûr. Mais n'oublions pas non plus les élèves qui sont là de leur plein grés.

Et je maintiens que l'assuidité en classe n'est pas signe d'écoute, de travail et d'échange. C'est là où est le problème. On va faire remonter les chiffres d'élèves présents, certes, mais le résultat final, à savoir obtenir un diplôme ou pas, sera-t-il le même ou prendra-t-il de la vitesse ? Je doute qu'il augmente. Alors oui bien sûr, on peut jouer sur le tableau du "qui ne tente rien à rien", mais la méthode employée mais laisse franchement sceptique.
Qu'est-ce qu'ils vont faire ces gosses quand ils vont sortir de l'école ? Aller réclamer de l'argent sans travailler ? Parce que c'est à ça que ça ressemble.

Il y a quelques années, certains profs pratiquaient le fameux "bon point". C'était une façon de faire pour que les élèves soient attentifs en classe et se joignent aux autres pour récolter ces bons points. Maintenant on ne parle pas d'attention, de réflexion, mais uniquement de présence. François Maurel le dit, l'élève viendra avec son casque, on aura rien à lui dire puisqu'il sera là... De la même façon que les bons points étaient une reconnaissance pour l'élève vis-à-vis des autres, de ses parents, et une fierté personnelle, maintenant on parle simplement de récompense !
Je me souviens d'une prof de français en cinquème et quatrième que j'avais eu, qui, pour intéresser ses élèves à la lecture, nous demandait de présenter un livre aux autres. Peu importait le livre, son contenu, son auteur, etc... Simplement le partage. Et d'élève à élève on se parlait, on se comprenait, parce qu'alors on mettait en avant un livre qui plairait aux autres et pas une obligation de lecture imposée par l'éducation nationale. Et même ceux qui ne lisaient jamais, étaient intéressés.
Alors oui, je reste persuadée qu'il y a des idées, autre que celle de l'argent, pour parvenir à intéresser les élèves.

Écrit par : Anna/Math/Tititte | 16 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Entre deux on se fait une partie d'aventuriers du rail :D

Écrit par : Anna/Math/Tititte | 16 octobre 2009

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.