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04 avril 2006

Bien fait !

Il y a quelque temps, Chondre m'avait sollicitée pour raconter une histoire dont j'aurais été le témoin et dont j'aurais terminé la narration par "C'est bien fait".
J'avais dit "chiche" parce que j'aime bien qu'on me tende des perches !
Oui mais ... que raconter ?

J'ai cherché mais n'ai pas trouvé de situation où le final aurait été la satisfaction de voir "le méchant" (ou "la méchante") se faire avoir ou être puni pour des actes répréhensibles. Et pourtant qu'est-ce que j'aimerais parfois me retrouver spectatrice de circonstances qui me permettraient de penser intérieurement : "C'est bien fait pour toi ! Tu n'as pas volé ce qui t'arrive !"

J'ai même un exemple qui régulièrement me donne envie d'être mauvaise.
Je suis au volant et je suis doublée intempestivement par un(e) "cinglé(e)" du volant (vous les connaissez aussi je suppose). J'aimerais le (la) voir quelques kilomètres plus loin arrêté(e) au bord de la route par la maréchaussée pour vitesse excessive. Lorsque je suis très très en colère car le dépassement a vraiment été hasardeux, je souhaite pire ! Toujours un peu plus loin, le (la) retrouver avec sa jolie voiture très, très abîmée dans le décor (pas de mal à la personne juste à la voiture, histoire de lui faire avoir des peurs rétrospectives pendant quelques mois !).
Penser "c'est bien fait" me ferait alors sacrément plaisir !

Bref, c'est le cas le plus courant que je voudrais rencontrer.
Mais depuis quelques jours, j'ai de nouvelles envies.

La situation professionnelle de mon Urbain ne s'éclaircissant toujours pas, je commence sérieusement à en avoir marre. Nous présumons qu'une certaine forme de harcèlement moral est pratiquée à son encontre ainsi qu'un peu d'ostracisme. Mais là nous entrons dans des domaines où il devient difficile de prouver ce que l'on avance. Pourtant insidieusement, le doute s'installe ...
Pour me remonter le moral, je recours à de fielleuses idées !
Untelle qui obtient un poste grâce à son décolleté mais pour lequel sa qualification n'est pas prouvée se fera peut-être plaquer par son mari. Tel autre qui a des problèmes avec une de ses collègues se retrouvera peut-être lâché par ses supérieurs. Un autre encore connu pour son incompétence se verra ridiculisé par son propre fils. Celle-ci aussi qui travaille au ralenti se fera surprendre en flagrant délit de paresse.
Comme je jubilerai ce jour-là ...

Je précise que je crois qu'il n'est pas bien de réagir ainsi !
Des restants d'éducation religieuse ? sans doute ... On ne se refait pas !
Mais rassurez-moi, vous aussi, il vous arrive de ruminer des "c'est bien fait, tu n'as que ce que tu mérites !" non ?

Écrit par Madleine dans En campagne bougonne | Commentaires (24)

30 janvier 2006

Grrrr !!!!!

Note préparée avant midi puis réécrite entièrement suite aux discussions durant le déjeuner.

Là tout de suite, je suis en phase agressive et boufferais du directeur, du sous-directeur, de la responsable des ressources humaines, du cadre supérieur, ... enfin de tout ce qui est supérieur hiérarchiquement dans un rayon de quelques kilomètres et qui travaille dans la même boîte que mon homme.

Cette boîte m'a fait vivre personnellement pendant vingt deux ans et demi. Mon homme y travaille depuis 1977. Autant dire que nous avons une culture d'entreprise identique et tournée vers l'avenir.
Sinon on en serait partis depuis longtemps !

Et là une fois de plus on se heurte à des gens qui n'ont rien compris et pour qui la valeur de leurs employés est quantité négligeable quand ce n'est pas l'employé lui-même ...


Pffff ... suis tellement agacée que ce billet a dû être publié pendant quelques minutes alors qu'il était en phase de réécriture :-(

Écrit par Madleine dans En campagne bougonne | Commentaires (12)

24 novembre 2005

Préfectoralement parlant

J'ai découvert hier le langage préfectoral !
Je n'avais pas encore eu jusqu'à présent l'heur de l'entendre ...
Dommage pour moi : je subodorais que ça pouvait exister mais je doutais encore ... Naïve que j'étais !

Donc, hier matin (après gratté le givre sur le pare-brise de ma voiture ...) me voici partie pour faire changer l'adresse sur la carte grise de mon véhicule.
Oui je sais ... nous avons déménagé fin juillet et ce n'était toujours pas fait ! C'était même carrément passé aux oubliettes lorsqu'un sympathique gendarme l'a gentiment signalé la semaine dernière à mon homme, lors d'un contrôle. Même qu'il paraît que ça coûte 90 euros mais que voyant qu'il avait affaire au ....... de N......, il lui a dit qu'il fallait passer à la préfecture rapidement et que pour cette fois-ci ça passait ! Magnanime le monsieur ... L'histoire ne dit pas s'il aurait dit la même chose à Mohamed !
Bref, j'arrive à la préfecture munie de tout ce que je pensais avoir besoin pour mon affaire. A savoir, pièces d'identité, cartes de grise, livrets de famille, justificatif de domicile.
J'ai senti que l'entreprise allait être délicate dès l'accueil dans le grand hall. Un seul bon point (normal nous sommes à l'accueil je vous rappelle !), la jeune femme est jeune et jolie (mais bon moi qui suis une femme, je préférerais un jeune homme jeune et joli !) mais elle accueille et ... c'est strictement tout. Il y aurait des flèches au sol ça aiderait autant ... à sa décharge, elle a senti tout de suite que j'étais un cas d"école et que c'était trop compliqué pour elle !
Alors, elle se contente de m'envoyer munie d'une demande à remplir, voir sa collègue assise sous le panneau "cartes grises".

Je vous explique la situation. Nous nous servons de deux voitures, la nôtre (là c'est réglé, j'ai la nouvelle carte grise) et celle de notre fille qui est toujours "à notre charge" (fiscalement parlant), qui est dans une école à 400 kilomètres d'ici, qui n'a pas les moyens de mettre de l'essence dans la voiture (je vous rassure, elle a de quoi se loger, manger, acheter des livres, des CD, se payer des cours de musique, ...) et qui nous laisse sa vieille voiture (cadeau de son tonton) pour nous dépanner.
Mais le souci du jour c'est que même si c'est moi qui m'en sers, qui paye l'assurance ; je n'ai pas le droit de demander le changement d'adresse sur la carte grise !!!
Le premier moment d'agacement intérieur passé, j'ai tenté de faire comprendre la situation à la dame ... Je n'aurais pas dû ... j'ai rapidement senti que toute explication était inutile.
J'avais en face de moi, protégée par sa vitre (blindée au minimum ! je ne sais pas de quoi ils ont peur pour être comme ça dans un bocal !) une harpie qui aboyait ... Comme en plus, il y a un amplificateur côté public pour qu'on entende bien, tout le monde en profitait :)
Le plus amusant c'est que pour avoir été formée à ce genre d'échanges qui peut s'avérer difficile, j'ai gardé un calme olympien ponctué de Ouiiii ! Madame ... je vouuus comprends ... des plus faux-culs !

Résultat, je sais comment je vais procéder pour obtenir la nouvelle carte grise et je luis dis M.... à la madame ;-)

J'avais tendance à ne pas penser systématiquement du mal des gens en me basant seulement sur leur profession ou leur lieu de travail ! Mais voilà, cela risque de me rattrapper maintenant.
La prochaine fois que je me rendrai à la préfecture, ce sera certainement avec des a priori ;-)

Écrit par Madleine dans En campagne bougonne | Commentaires (20)

07 octobre 2005

Y'a des jours comme ça ...

... où le chaud et le froid s'alternent un peu trop vite !

Ce matin à peine levée, je fais un câlin à Canelle-the cat et cette "bourrique" me lance une patte griffue un peu agressive qui m'atteint à la lèvre supérieure. Grrr ... et demain soir, avec une soirée prévue au restaurant, je vais avoir quelle tête moi ? J'applique de l'eau de fleur d'oranger immédiatement et ... ce soir ça n'a pas atteint les proportions que je craignais ! Quand même, c'est une journée qui démarre du côté sombre.

La tarte aux pommes que je prépare en fin de matinée est parfaite. Dorée à souhait. Alors côté lumière.

Mon homme parti en formation professionnelle pour deux jours m'appelle. Il a deux nouvelles à m'apprendre : une bonne et une mauvaise ! Suivant notre fonctionnement, il me donne la mauvaise en premier. Mais en fait, après m'avoir donné la bonne et après avoir raccroché, je trouve que la deuxième n'est pas si terrible que ça. A suivre, mais je n'ai pas envie de déménager à nouveau si rapidement :( Retour du côté sombre.

Ensuite, je me mets un peu au clavier et prend enfin le temps de lire avec un peu plus d'attention l'aide de la plateforme Hautetfort qui héberge ce blog. Et là, je découvre comment mettre un texte en italique, en gras, le souligner. Je crois même avoir compris comment insérer une adresse mail, un lien sur un blog ou un site. Yep ! Yep !
Bon pour insérer une image, ce sera la prochaine fois ! Allez le côté lumière est revenu ... avec le soleil depuis deux jours !

Vers la fin de l'après-midi, mon homme rentre ... mais à cause de plus de deux heures de voiture ... il est fatigué. De plus, on reparle des nouvelles de la journée. On convient d'attendre patiemment la suite des évènements. Mais ça s'assombrit à nouveau ...

La fin de la journée amène une discussion agréable et émaillée de plaisanteries avec ma grande sur Yahoo. On dirait deux collégiennes ;-)
Elle me parle à nouveau de ses projets pour l'année prochaine : aller passer un an en Angleterre à l'université de Loughborough. Retour de la lumière :)
(Pfffff vous avez-vu le lien ?)

Pendant ce temps, Les père et fils sont partis à l'entraînement de Hand pour l'ado et ... plus de lumière... au gymnase !

Quand je dis que c'était une journée en demi-teinte , vous me croirez ?

Mais demain et après-demain, week-end dans la maison aux volets bleus et en plus la météo annonce du SOLEIL !!!

Écrit par Madleine dans En campagne bougonne | Commentaires (6)