Champagne ! ...

... comme dirait Monsieur Higelin père ;-)

Ma grande étudiante a su ce matin que c'était "dans la poche" !
La voici donc titulaire d'un DUT !
Et l'année prochaine, elle continue pour préparer une licence professionnelle.

Je ne cache pas que je suis ra-vi-e !
Il me semble que c'est la récompense de tous ces moments où je lui ai fait réviser des leçons, où j'ai donné mon avis sur un devoir, corrigé des fautes, où mon homme s'est transformé en prof de maths, où on a essayé de faire de notre mieux pour remplir notre "rôle" de parent ...
Pas toujours facile, c'est incontestable ! Mais je m'estime chanceuse de vivre ça. Surtout que je n'ai pas encore fini ! Cela ne se termine jamais d'ailleurs ...

J'aimerais maintenant vous faire partager les bonnes ondes qui m'entourent en ce moment !
Après avoir beaucoup angoissé, la situation s'est clarifiée dans tous les domaines et ... je RESPIRE ...

Ne m'en veuillez pas si je ne réponds pas : je pars !

Petits goûters ...

Avant de partir, j'ai pensé vous offrir ces douceurs !


Pour ces muffins aux framboises, j'ai trouvé la recette sur Marmiton. On peut utiliser des framboises fraîches ou surgelées ou encore des myrtilles.
Coïncidence amusante : la couleur des gâteaux s'était harmonisée avec le pied de la lampe sous l'effet d'un rayon de soleil !



Cette photo ne rend pas justice à ce moelleux là et la suivante non plus pourtant ils valent ceux de Mr Pi*card surgelés !

Ce n'est guère compliqué et si vous voulez faire sensation avec le chocolat qui dégouline lorsqu'on ouvre le gâteau, en voici le secret ...
Il faut 100g de chocolat à 70% de cacao, 75g de beurre, 50g de sucre, 3 oeufs, 50g de farine.
Puis ...
Allumer le four à th.8 (240°C). Préparer un bain-marie d'eau frémissante.
Dans une jatte, battre les oeufs avec le sucre jusqu'à blanchiment.
Casser le chocolat dans une casserole et ajouter le beurre en cubes. Plonger la casserole dans l'eau du bain-marie. Laisser fondre en remuant de temps en temps.
Tout en fouettant, verser peu à peu le chocolat fondu sur le mélange oeufs-sucre puis incorporer la farine en pluie pour obtenir une pâte homogène.
Répartir la pâte dans quatre caissettes d'aluminium plissé. Enfourner et laisser cuire 8 à 10 mn (mais surtout pas plus !). Démouler sur des assiettes à dessert et on peut les entourer de crème anglaise ou mettre de la crème fraîche liquide à volonté sur la table.
Le petit plus qu'il ne faut pas oublier pour obtenir ce goûteux cœur surprise : glisser un carré et demi de chocolat noir (le même que pour la pâte) au centre des moelleux avant leur cuisson.

Je dédie cette recette à D. Elle pourra la réaliser pour M. le gourmand ;-)

Double vie

Ce titre amplement justifié n'a pourtant rien d'équivoque !
Il explique seulement la situation de la famille.
Situation qui évolue à toute allure comme on pouvait le supposer depuis la dernière nouvelle concernant mon homme. Après avoir été dans l'expectative pendant des semaines voire des mois, il y a eu enfin la décision de la semaine dernière qui nous a soulagés.
Et comme on s'en doutait, après qu'il eut donné son accord, on lui a annoncé que dès lundi prochain, il changeait de lieu de travail.
A la suite, on me propose un remplacement pour les deux semaines qui viennent au même endroit que lui. Lieu situé près de la maison aux volets. Que demander de plus ?!
Il y a juste un bémol, je ne bloguerai pas. Et très très hypothétiquement ensuite. Grâce à cette double vie que je vais mener. J'ai deux lieux de vie mais pas obligatoirement tout en double ...

Ma vie de blogueuse s'en trouvera réduite. Et j'espère reprendre en septembre.
Toutefois, l'été va m'amener des rencontres avec des blogueur(se)s qui me transmettront les nouvelles de la blogosphère ...
Youpiiiiiiii pour tout ! ...
... comme ce paysage familier qui me réjouit toujours plus





J'aimerais que mes photos montrent ces zones d'ombre, ces différences de niveau, ces collines entr'aperçues entre deux arbres, ces prairies qui reverdissent déjà et où je vais bientôt ramasser les escargots qui sortent dès la fin des orages ...

La suite d'un bon début ...

Si si tout arrive ! Je me pince tout de même pour être sûre que je ne rêve pas !
Mon homme a enfin eu après plusieurs semaines d'attente, la proposition d'un nouveau poste ... qu'il va s'empresser d'accepter. Il n'a pas encore la date du changement officiel mais cela risque d'être rapide. Ce qui n'est pas pour nous déplaire !
Au cas où cela ne soit pas assez visible, je précise qu'on adore la nouveauté.
Alors on va être privilégiés. La routine ne risque pas de s'installer ici. Il y aura des emplois du temps aléatoires et bousculés puisqu'il sera en déplacement assez souvent mais il pourra ainsi profiter de la maison aux volets bleus en semaine, le veinard !

En attendant, je repars tout à l'heure pour aller surveiller si le visiteur de mon jardin n'est pas revenu !

Un bon début

Rentrée tout à l'heure, je suis repartie presque immédiatement écouter de la musique dans les rues de ma "petite" grande ville.
Le début de l'été, des groupes locaux bien rodés, beaucoup de monde déambulant sur les pavés, un air de fête de la musique cantalien, ...

Et comme une bonne nouvelle concernant ma grande étudiante est arrivée, il y a des journées agréables qu'on voudrait ne pas voir se terminer !

Je pourrais écrire ...

... que j'ai fini mon livre et que j'ai vraiment beaucoup aimé la façon qu'a Schmitt de romancer la vie de Jésus (merci à D. et E. pour le conseil)
... qu'il fait un temps estival comme j'aime avec un tout petit peu trop de vent mais cela rafraîchit
... que l'ombre du tilleul nous a permis de prendre presque tous les repas dehors
... que j'ai retapé un vieux fauteuil en osier
... que j'ai dégusté ma première glace de l'été (nougat-caramel)
... que nous avons fait une grande balade à vélo éclairée aux lumières du soir toujours aussi magiques
... que j'ai surveillé en photos la montée de la lune au dessus des monts

Au lieu de cela, comme j'attends encore et toujours, je ne repasserai ici que lorsque j'aurai une bonne nouvelle !
Je n'ai pas envie que cet endroit devienne un lieu de lamentations (même si c'est ainsi que j'avais commencé).
Même si je sais que je trouverai du réconfort dans les commentaires.
Je ne me plais pas en ce moment ! Je voudrais juste écrire que tout va bien (je le dis tout bas pour écarter le mauvais sort) ...

Absences estivales

Les (trop) longues vacances scolaires de l'ado commencent aujourd'hui !
A la clé, cela m'apporte plus de souplesse et de liberté dans mon emploi du temps.
C'est pour cela que je deviens "Madeleine - le courant d'air" sur ce blog.
On en profite tous les deux (plus Canelle) pour passer du temps dans la maison aux volets bleus pendant qu'Urbain (le pauvre) travaillera ...

Je pars tout à l'heure et ne revient que mardi maintenant.
Récupérer un peu de sommeil en retard et puis peindre un meuble seront mes deux principales activités.
J'ai besoin de dormir car la grande étudiante m'a tenue éveillée fort tard la nuit dernière ... Je faisais de la relecture de "mémoire de stage" par mail !

Vous me trouverez à l'ombre du tilleul, un bouquin dans les mains (L'Evangile selon Pilate de Eric-Emmanuel Schmitt).

Cirage de pompes

Avec un tel titre, je pourrais vous parler de ce que je ne sais pas faire. Mais ce ne serait pas commode puisque pas dans mes habitudes.
Comme je ne sais pas utiliser la flatterie, ce cirage de pompe là se retournerait contre moi en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je n'ai jamais employé ce mode de fonctionnement que ce soit dans mes relations familiales, amicales, amoureuses ou professionnelles. Je préfère l'honnêteté à toute forme de flagornerie même si cela me dessert. Car j'ai aussi le défaut de parler trop vite et de réfléchir ensuite !

Mais revenons au vrai cirage de pompes.
Celui que je pratiquais enfant puis adolescente pour toute la famille.
Pas très longtemps mais la famille s'est composée de six personnes dans les années 70. Ça en faisait des chaussures à dépoussiérer, cirer, brosser, faire briller !
C'était une corvée qui m'était dévolue. Peut-être le faisais-je trop bien ? Même si j'aurais préféré en être dispensée.
J'alignais les paires de chaussures une fois par semaine dans l'ordre croissant des pointures.
Il y avait les petits botillons de mon plus jeune frère qui commençait tout juste à marcher. Les petites chaussures du cadet qui les salissaient copieusement dans la cour de l'école. Les miennes et quelquefois leurs premiers talons (un soin particulier leur était apporté). Celles de ma mère, très classiques. Les chaussures du dimanche de ma Mémée. Enfin les brodequins de travail de mon père.

Et je sortais l'attirail du parfait cireur. Cirage (il y avait plusieurs boîtes pour les différentes couleurs), vieux gants de toilette pour étaler les crèmes, petite brosse douce, grande brosse aux poils plus durs, chiffons doux pour lustrer, blanc à chaussures pour les sandales d'été, ...

J'avais la chance d'être une fille donc il était important aux yeux de mes parents que je devienne une ménagère accomplie ! Mes frères ont complètement échappé à ces principes. Serait-ce parce qu'ils étaient des garçons ? (mode ironique) 
Alors à moi ! cirage, balayage, repassage, lavage, ...

Depuis j'ai fait différemment avec mes enfants !

Et ... je ne cire plus mes chaussures ... surtout celles-ci.

Couleur verte une fois de plus

J'aime la campagne et j'ai besoin d'elle.
Le printemps ici est merveilleux. Il y a ce vert tendre, la pluie qui lave les feuilles et les fait briller.
La lumière grise des jours sans soleil. Les brumes qui s'effilochent avant de disparaître.
L'arrondi des monts recouverts de prés où paissent les vaches acajou.
Le pré à côté de mon jardin est d'un vert printanier étincelant. Cette image me fait indéniablement penser à mon enfance poyaudine.


Ce vieux mur tout près de ma maison ne m'appartient pas mais j'ai envie d'en prendre soin afin qu'il ne s'éboule pas. Je pense souvent aux hommes qui l'ont élévé. Peut-être étaient-ce les mêmes que ceux qui ont construit les maisons autour il y a plus de 160 ans ?


A gauche cachée derrière le feuillage du forsythia, il y a ma modeste demeure.


Lorsque je regarde ces photos, j'ai envie de passer l'été ici ... loin de toutes ces préoccupations ...