en passant ... (1)

Inauguration d'une nouvelle forme de billet - très court car le temps ne me permet pas de développer !
Mais comme j'ai toujours envie d'écrire ici, de pointer ce qui me dérange, de témoigner, révéler, signaler, ...

Aujourd'hui, nous eu la visite d'une collègue au bureau.
En maladie depuis un an et demi - elle a commencé des dialyses - trois fois par semaine. Elle est en attente d'une hypothétique greffe et bien entendu elle ne travaillera plus ...
Comme toujours me voilà bien misérable pour trouver les mots justes devant la détresse.

Marie et Jean

Ils ont maintenant 9 et 10 ans - à peu près.
Après plusieurs voyages dans cette île et des tas de complexités administratives, un couple - dont le papa est le frère d'une amie - les a adoptés en 2004.

Depuis deux jours, je pense à cette famille.
Le pays de naissance de Marie et de Jean c'est ... Haïti.

Aujourd'hui que reste t-il là-bas de leurs origines ? d'éventuels liens familiaux ? de lieux qu'ils auraient pu reconnaître un jour ? Leurs jeunes vies déjà marquées par la pauvreté, l'abandon puis le déracinement enregistrent un chagrin supplémentaire.

Comment pourront-ils se (re)construire ???

deux départs en deux jours

Une certaine chanson française - celle que j'écoute - a perdu avant-hier un de ses siens.

La mort de Mano Solo fait partie des nouvelles qui me rendent triste.
C'est comme ça.

Même si les artistes ont une part d'immortalité grâce à leurs œuvres.

Ainsi nous regardions dimanche soir "Le rayon vert" d'Eric Rohmer alors que celui-ci disparaissait le lendemain.


Fichu début d'année !

il n'y en a pas encore ici ...

C'est un comble car il paraît pourtant que j'habite la ville la plus froide de France !
C'est d'ailleurs le genre de réflexion qui m'agace profondément.
Alors en ce moment je jubile !
Non il ne neige pas ici.

Mais peut-être va t-elle finir par arriver ?! Les températures sont hivernales mais pas glaciales.

La préfecture qui ouvre grand son parapluie a lancé un bulletin d'alerte orange.
Je m'en moque !
La pelle pliable, la balayette, les chaussures montantes, les grosses chaussettes sont dans le coffre de la voiture qui a enfilé ses pneus hiver depuis quelques semaines.

Il faut juste que je puisse partir demain après-midi à la maison aux volets bleus. Tant pis si lundi matin je ne peux pas en revenir :)

 

Et vous ? êtes-vous sous la neige ?

 

il y a des jours gris ...

Ces premiers temps de 2010 ne sont pas à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre d'un début d'année.
Pourtant tous ces voeux qui circulent voudraient nous faire croire que tout va bien, que le pire est derrière nous, que de belles journées vont revenir.

Et puis la radio s'allume en guise de réveil et la nouvelle tombe brutalement.

Elle avait ce charisme particulier attaché aux voix un peu cassées, ce charme du métissage, cette envie de partager sa musique. Musique chaude, envoûtante par moment, rythmée ou lancinante.
Mélangeant les langues avec bonheur, elle laisse trois magnifiques disques pour l'écouter encore au delà du vide laissé par sa disparition.

En avril 2004, nous avions eu le bonheur d'assister à un de ses concerts ...

 

ce qui embellit le quotidien

En début de journée, la lumière de l'aube qui accompagne mon trajet ...

Regarder à nouveau ma fille sur l'écran de l'ordinateur lorsqu'elle a été interviewée par une télé locale.
Lui envoyer un mail lui disant qu'elle a beaucoup de classe - que je suis heureuse d'être sa mère ...

Envelopper quelques cadeaux en prévision du repas de famille qui nous réunira le 27 autour d'une table dans le Loiret.
Se réjouir d'avance de la surprise pour mes parents - leurs enfants réunis et peut-être tous les petits-enfants ...


Préparer des écorces d'oranges confites - c'est un peu long mais le résultat est une récompense. Avec du chocolat, c'est divin ...


Perdre des clés dans la neige et vivre avec un homme charmant qui se charge de les retrouver - penser à le remercier encore ...


Discuter avec une jeune cavalière, championne d'Europe de Trec - qui n'en fait pas tout un plat ...


Des petits riens qui rendent la vie belle.
Il faut quelquefois s'obliger à les remarquer ...

essai concluant

Ainsi après avoir beaucoup réfléchi, hésité, apprécié le pour, pesé le contre, ... j'ai franchi la porte mercredi dernier d'un premier cours de gym.
Et comme je n'allais pas renoncer facilement, j'ai recommencé hier soir.
Bizarrement, je ne me reconnais pas. En deux fois, me voilà déjà dépendante de cette nouveauté !
Si on m'avait raconté ça, il y a encore quelques semaines, il est certain que je n'y aurais pas cru ...

J'ai seulement acheté un pantalon noir tout souple et doux qui suit les mouvements et des chaussures. Pour commencer et même continuer, ça suffira.

Il y a la musique diffusée pendant le cours qui, n'étant pas ce que j'écoute habituellement, me gêne un peu. Enfin j'imagine qu'on ne peut faire sans !

Sinon tout le reste me va.

La prof sympa et pas trop musclée ne me donne pas de complexes.
Les divers âges des autres courageuses qui m'entourent, composent un groupe hétérogène où se côtoient des petites, des grosses, des grandes, des filiformes et toutes celles qui ont quelques épaisseurs ...
Le nombre de participantes me permet de me noyer dans la masse tout en écoutant scupuleusement les consignes, en essayant de coordonner tout ça, en luttant pour ne pas laisser retomber les bras ! Je crois que ce sont ces muscles là que je découvre le plus car ils étaient les moins habitués à travailler - taper sur les touches d'un clavier n'ayant rien de sportif.
Mais peu de courbatures ne surgissent. J'y veille en me frictionnant avec de l'alcool modifié à 70°. Mon sportif de mari l'a toujours utilisé avec bonheur à chaque retour d'entraînement.

Bref rien d'exceptionnel mais un peu de contentement de soi qui fait du bien au moral.
Je peux le faire ... Et vous ?

se forcer

Avoir une idée, une envie, la laisser mûrir

Prendre la résolution qui s'y rapporte

La peser, la soupeser, ne pas en parler au début, chercher toutes les bonnes raisons

Y revenir, se dire qu'on peut toujours essayer, qu'on ne risque rien

Se rappeler qu'on a déjà fait des essais, qu'on n'a pas réussi

S'obliger à ne pas réfléchir aux contraintes

Consulter les horaires, pousser la porte enfin ...


Ce soir je commence - suivant le résultat je continue ... (ou pas)

Autant dire tout de suite que si c'est négatif, vous ne saurez rien !
cékilechefici :)

bribes de soirée

Une course dans un magasin spécialisé en rentrant du bureau - je raconterai dans quelques semaines ce que j'y ai acheté. C'est tellement surprenant qu'il faut d'abord que je m'y habitue avant d'avouer cette envie. Et s'assurer qu'elle persiste ...

Une salade d'endives, pommes et comté puis un yaourt et une infusion - je n'ai plus envie de manger des plats élaborés. Une attirance pour des aliments simples avant d'être "un peu" obligée de manger plus riche en fin d'année ...

Feuilleter des vieux magazines du début des années 80 retrouvés dans un grenier. Comme ils étaient jeunes les Souchon, Murat, Higelin, Chédid, ... Et moi encore plus qu'eux !
Ecouter le blues de B.B. King puis passer à Genesis ...

Chercher encore des idées de cadeaux sur le net. On y trouve des choses surprenantes mais souvent trop chères pour le porte-monnaie de la ménagère de moins de 50 ans que je suis pour encore quelques mois ...

Ecrire une réponse à Valérie qui m'a envoyé un mail via ce site d'anciens élèves. J'opère une impitoyable sélection quand on me contacte. Elle sera la première à qui je réponds. A suivre ... ou pas.

Je me mettrais à couper du tissu et coudre si l'heure n'avançait pas aussi vite ...
Pour éviter de bailler demain après-midi, je file au lit ...

avenue de l'amour

Un zeste de mélancolie

Des blousons de cuir

Beaucoup de guitare

Il ne m'en faut pas plus ... Je craque - et j'assume !
Rassurez-vous, mon homme est au courant de cette addiction et ... s'entraîne à la guitare tous les soirs :)




A lundi. Soyez heureux ...

dans ces situations là, je donnerais volontiers ma place ...

... quand dès 8 h 30, en ouvrant les volets de nos bureaux respectifs mais communicants, je sens que ma collègue, qui sait être fort charmante la plupart du temps, est d'une humeur de dogue !
Depuis bientôt 3 ans que je la connais, j'ai appris à décrypter son caractère changeant.
J'attends patiemment que la matinée s'écoule. C'est d'elle-même qu'elle passera dans mon bureau lorsqu'elle en aura marre du silence qui s'éternise. Je n'entre pas dans "son jeu" et ainsi elle se lasse et redevient agréable.
Mais purée qu'est-ce qu'elle m'agace dans ces moments là !


... quand est venu le temps de chercher des idées de cadeaux pour les petits et les grands pour Noël qui cette année tombe encore le 25 décembre soit dans moins d'un mois maintenant ! Comme tous les ans, j'en suis à l'ébauche des listes, aux demandes aux uns et aux autres pour cerner des envies ou des besoins et le 24 décembre, je finirai d'emballer ... en fin d'après-midi.
Enfin cette année j'ai un peu d'avance. Vais-je la conserver ?


... quand l'histoire d'amour de mon grand étudiant va cahin-caha et que j'aimerais qu'il ne soit pas trop mal si ...
Ah s'ils savaient comme tout peut être plus facile en faisant si peu d'effort !
Mais je me garderai bien de donner ne serait-ce qu'un grain de conseil. Il faut savoir n'être qu'une oreille attentive, discrète et réservée.

 

des petits grains de sable et quelquefois un gros caillou

Les jours passent très vite !
Est-ce dû à la durée de plus en plus réduite de la luminosité ?
Je me couche tard - trop tard - pour essayer de rallonger la journée mais ça ne suffit pas pour ôter cette impression de course trop rapide des aiguilles.

Et puis sans arrêt s'ajoutent des grains de sable qui enrayent la machine.
Par exemple, je déteste le ménage et je le laisse de côté dès que je peux.
Pourtant ces derniers soirs, j'ai passé beaucoup de temps à essuyer, aspirer, laver, ... car lundi matin les ramoneurs ont vu le sac de leur aspirateur exploser dans la grande salle de séjour-cuisine de l'appartement. A nous la fine poussière noire déposée partout ! partout !
Hier soir il restait encore tous les disques à nettoyer ...

Et puis j'avais un coup de fil difficile à passer ...
L'appeler, elle, pour lui donner un peu de réconfort avec mes mots maladroits ...
Ce n'est pas normal d'enterrer à 75 ans, son fils de 52 ans - le même âge, le même prénom que mon homme.
Il était un de mes cousins - faux cousin de cette famille de bric et de broc - et je ne l'ai jamais revu depuis presque 30 ans.
Mais elle est ma marraine, elle vient de temps en temps nous rendre visite avec mes parents et je l'aime beaucoup.
Elle a beaucoup de peine même si elle semble vaillante ...



Le temps est maintenant venu d'aller prendre ma dose hebdomadaire de campagne.

A lundi. Soyez heureux ...