des mots toujours d'actualité

Ceux que chantait Jean Ferrat en 1985, écrits par Guy Thomas
25 ans plus tard, ils n'ont pas vieilli en ce lendemain d'élections régionales ...

On m'a dit tes idées ne sont plus à la mode
Quand on veut gouverner ce n'est pas si commode
Il faut évidemment s'adapter au terrain
Mettre jour après jour un peu d'eau dans son vin

On m'a dit dans la jungle il faut qu'on se débrouille
On est bien obligé d'avaler des magouilles
De laisser dans un coin les projets trop coûteux
On va pas tout rater pour des canards boiteux

Refrain :
La porte du bonheur est une porte étroite
On m'affirme aujourd'hui que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un

On m'a dit qu'il fallait prêcher le sacrifice
A ceux qui n'ont pas pu s'ouvrir un compte en Suisse
Qu'il fallait balayer tous nos vieux préjugés
Et que ceux qui travaillent étaient privilégiés

On m'a dit tu comprends tes idées archaïques
Ne feront qu'aggraver la crise économique
Ainsi la liberté dans un monde plus juste
Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes

Refrain

Puis d'autres sont venus beaucoup moins présentables
Qui parlaient de la France en tapant sur la table
Qui disaient faut changer c'est la loi du pendule
On va pour commencer supprimer la pilule

Ensuite il faudra bien flytoxer la vermine
Rétablir la morale avec la guillotine
Et pi y'a qu'à virer les mauvais syndicats
Pour conserver celui qui plaît au patronat

Refrain

Ils ont dit qu'il fallait se montrer réaliste
Qu'il y avait du bon dans les journaux racistes
Qu'il fallait nettoyer ce cher et vieux pays
Si l'on ne voulait pas qu'il devienne un gourbi

Dois-je vous l'avouer ces propos me renversent
Quand je vais boire un verre au café du commerce
Parfois je crois revoir sur du papier jauni
La photo de Pétain dans mon verr' de Vichy

La porte du bonheur est une porte étroite
Qu'on ne me dise plus que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un

Cette chanson s'appelle "La porte à droite"


Au revoir Monsieur Ferrat ...

être si occupée et voir le temps filer ...

Hier soirée au théâtre tous les trois - fille, père et mère - pour s'évader grâce à la poésie brute de la danse de Joseph Nadj - quelques heures volées au quotidien ...

Ce soir acceuillir un ado - fils d'une copine - en panne d'internat pour cause de grève. Lui préparer des croques, une salade et des pommes caramélisées au four

Planifier le prochain week-end avec Mr X et Nat - du ski si le temps est moins glacial, des papotages au coin du feu ...

Rechercher le dernier Anna Gavalda dans la bibliothèque pour la dédicace de samedi

Réfléchir au bulletin de vote pour dimanche


Aller dormir ...

en concurrence avec Papy Brossard

N'ayant plus d'enfants à demeure, j'achète très rarement des gâteaux ou biscuits secs.

Par contre, j'en fabrique. Enfin je fais de nombreux essais qui ne déplaisent pas à mon chéri gourmand ! C'est par un cake aux fruits confits que je l'ai séduit il y a bientôt 22 ans ...

Mes expériences sont à base de lait, farine et levure bio, beurre fermier, oeufs du voisin-paysan.

Leur délai de conservation est rarement supérieur à deux jours. Au-delà, il n'y en a plus !

Voici des cookies aux deux chocolats et aux flocons d'avoine

et des sablés rustiques au goût de beurre renversant !

Ils sont confectionnés avec :

110 g de beurre ramolli

50 g de sucre en poudre

175 g de farine

1 pincée de sel

Travailler le beurre ramolli avec le sucre dans une jatte.
Ajouter la farine tamisée, puis travailler le mélange du bout des doigts.

Diviser la pâte en petites boules puis les rouler en une fine abaisse et couper en petits rectangles.
Piquer la surface de chacun d'eux avec une fourchette.
Mettre les biscuits ainsi obtenus sur du papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie.
Cuire à 180° entre 11 et 14 minutes environ suivant le four.

Surveiller leur couleur.

Cette recette figure dans un livre qui fait la part belle aux réalisations de deux fameuses cuisinières anglaises du XIXème siècle : Eliza Acton et Isabella Beeton

La gourmandise traverse les ans ...

" Pourquoi donc toutes les classes ne rechercheraient-elles pas les bienfaits d'une alimentation élaborée pour entretenir sainement les forces de la vie ? " Eliza Acton

" Puisqu'il nous faut dîner, autant le faire avec élégance autant que dans un souci de salubrité " Mrs Beeton

Et comme d'habitude - A lundi. Soyez heureux ...

mercredi de mars se terminant

Le temps est gris, frais mais les jours s'allongent doucement.

Une semaine de vacances se profile à la fin du mois.

Le cours de gym me permet toujours d'oublier pendant une heure ce que m'avait réservé la journée.

Les projets de fête pour juillet s'affinent.
La date est arrêtée, la salle réservée. Les invitations se font, la liste s'allonge.
Les générations seront confondues. Il y aura les proches et des amis intimes ou plus lointains.
Il y en a qui ne peuvent venir.
D'autres ne sont pas invités. C'est irrémédiable maintenant ...

nouvelle catégorie ...

... dans ces billets.

Pour l'inaugurer et en pensant à Pralinette par exemple :) suivez ce lien découvert tout à fait par hasard. Vous entrerez dans un univers raffiné et séduisant.

J'aimerais passer des vacances dans un tel cadre mais c'est seulement à une vingtaine de kilomètres de mon bureau !
Nous irons juste y manger un jour prochain.

Dans le futur, dans une autre maison, le projet est d'installer des chambres d'hôtes.
Créer une ambiance aussi chaleureuse sera le but ...

A lundi - dans un nouveau mois. Soyez heureux ...

 

 

 

si on énumérait ses envies ?

Ma liste ressemblerait à ça :

Un petit canapé pour deux à installer devant l'écran de l'ordinateur pour des soirées ciné

Des fruits et des légumes d'été, cuisiner de nouveaux plats

Découvrir la campagne du sud de mon département

Un vrai sac de sport

Refaire enfin la déco de la pièce principale de l'appartement
Installer des étagères supplémentaires
Oser des murs foncés

Préparer une fête pour cet été

M'acheter des bijoux de pacotille


... à compléter ultérieurement ...


Et vous ? quels sont vos souhaits du moment ?

si j'habite à la campagne, c'est un peu grâce à eux ...

A la fin des années 90, l'idée de déménager, de changer de région a émergé doucement.

Pour se renseigner, chercher des informations, nous nous sommes abonnés à Village Magazine.

Nous y avons lu des reportages nous donnant des envies nouvelles de départ.
Des chroniques, des interviews, des histoires de familles ordinaires y étaient racontées.
Nous y avons trouvé des idées que nous n'avons pas osé mettre en pratique ! Pas encore ...

Puis en 2002, à la faveur d'une mutation pour mon homme, nous avons changé de lieu de vie et ... notre façon de vivre.
Village a même écrit un article sur notre famille.

Aujourd'hui comme beaucoup de titres de la presse, ils connaissent des problèmes financiers et ont besoin de nous.

Si la campagne et le monde rural vous intéresse, je vous invite à les découvrir.
Vous verrez c'est plus intéressant qu'un magazine "féminin" ou qu'un journal sportif !

où je serai ...

Ce soir, au concert de Kent et dimanche, Dominique A

Qui dit mieux ?

 

A lundi. Soyez heureux ...

sur le pouce

Encore une révélation sur ma vie trépidante !

Le mercredi, je mange sur mon bureau

Aujourd'hui, les restes du repas d'hier soir

dans ma version préférée - saupoudrées de sucre en poudre et arrosées de jus de citron.

 

rite immuable

Je peste après les traditions.
Pour ce qu'elles sont et ce qu'on en fait.
Les dépenses, le gaspillage qu'elles occasionnent, le cortège de mauvais goût qu'elles véhiculent souvent.
Parce qu'elles sont synonymes de routine, qu'elles peuvent nous enfermer dans un manque d'initiative confortable mais sans intérêt ...

Enfin une fois par an, il y en a une à laquelle je cède volontiers.
Ceci faisant partie de mes contradictions, n'est-ce pas !

Pas question d'oublier aujourd'hui que c'était la Chandeleur.
Alors faisons des crêpes !

En les préparant, je pense inévitablement à Mémée, à ses recommandations. Faire sauter la première galette de l'année avec une pièce d'or dans la main pour être riche toute l'année.
Je sors cette pièce dont on m'a toujours dit qu'elle était en or et je la serre bien fort.
On ne sait jamais. Si ça marche, je vous tiendrai au courant ...


Et vous ? avez-vous fait sauter les crêpes aujourd'hui ?

décision importante

Maintenant, il faut absolument que j'arrête de grignoter la peau autour de mes ongles.

Pour que mes mains soient raffinées et collent avec ma nouvelle image de conductrice d'une toute petite voiture noire, portant un manteau avec un col bordé de fourrure ... qui se rend dans quelques minutes à son cours de gym !

en passant ... (2)

Samedi dernier, nous sommes allés au théâtre dans ... une usine. Celle de La*peyre - les cuisines.

Nicolas Bonneau y jouait son spectacle "Sortie d'usine".
Il raconte avec talent un monde qui disparaît, celui des ouvriers tel que je l'ai connu par mon père.
Parmi les lieux et les dates trouvés sur son site, peut-être y a t-il une représentation près de chez vous ? N'hésitez pas - courrez-y !

 

A lundi. Soyez heureux ...