"en campagne" change de nom ...

... Etonnant que cela n'ait pas été fait plus tôt !
J'ai quand même tenu neuf mois. Me connaissant un peu, ce n'est pas mal pour quelqu'un qui aime le changement !
Donc ce nouveau pseudo vient d'être choisi à la va-vite alors il ne faut rien prédire pour son avenir.
Désolée à l'avance de la confusion que cela amènera peut-être mais il faudra s'y faire.
Et puis quoi Urbain avait besoin d'une femme avec un vrai prénom ! "en campagne" restera comme nom de famille en quelque sorte.

Pour se rappeler, voici la composition de la tribu gourmande "en campagne" vivant de temps en temps dans une maison aux volets bleus :
Un couple, Urbain et Madeleine
Deux rejetons, la grande étudiante (plus toujours là) et l'ado
Une chatte, Canelle

Urbain, mari de Madeleine

Pour les curieux(ses), voici de quoi alimenter les supputations.

Ici il a 3 ans


Là 11 ans


Et pour finir une silhouette de 1976 qui n'avait pas encore rencontré l'objet des photos précédentes ...

Bouillie bretonne de chez Marie

Cette recette vient d'une copine qui s'appelle Marie. Elle avait préparé ce dessert un soir qu'on restait à dîner chez elle à l'improviste. On se voit beaucoup moins mais j'ai gardé en souvenir d'elle la confection de ce dessert.
J'aime bien associer à une recette le nom de la personne qui me l'a transmise.
Je cuisine ainsi un "Jambon sauce rose Marguerite", un "Gratin de courgettes Eliane", un "Pain de légumes Claudine" entre autres.
J'ai ajouté récemment dans mon cahier une "Confiture ananas-dattes Traou", un "Curry de poulet trafiqué par Alice" (que j'ai même encore arrangé à ma façon !) et des recettes de chez Karine. Merci les blogs !

Ceci dit, on y va pour un petit dessert rapide, sans prétention, avec des ingrédients faciles à avoir toujours dans les placards et ... pour les amoureux du chocolat !

Il faut 60 g de beurre, 60 g de farine, 1 litre de lait,
environ (suivant le goût de chacun) 100 g de chocolat en poudre (type Van Houten), 50 g de sucre en poudre et c'est tout !
(Pas d'oeufs : c'est bien pour ceux qui ne peuvent en manger)

Faire fondre le beurre dans une grande casserole. Ajouter la farine et laisser cuire quelques instants (on dit "faire un roux" en cuisine) tout en remuant avec un fouet à main.
Ensuite verser le lait en une seule fois, puis ajouter le chocolat et le sucre en poudre. Faire cuire sans cesser de remuer afin d'éviter des grumeaux et jusqu'aux premiers bouillonnements.
C'est tout. C'est prêt.
A déguster bien refroidi. En ce moment, il suffit de poser le plat dehors !

Edit : La photo ? Allez, elle arrive ...
Et hop

Vacances de blog

Départ demain matin pour quelques jours ... dans la maison aux volets bleus pour cause de vacances scolaires ...

Et comme je n'aurai pas trop de temps ce soir, j'écris cette note dès ce matin.
Le retour est prévu jeudi puis il y aura un nouveau départ vendredi prochain pour quelques jours encore et puis cette deuxième semaine de vacances verra l'arrivée de la grande étudiante : la Tribu sera au complet.

Et il y aura aussi ce vendredi 24 une journée importante pour le travail de mon homme puisqu'il a rendez-vous avec Numéro 2. Comme son nom l'indique Numéro 2 est juste en dessous de Numéro 1 et au dessus de Numéro 3. A ceci près que Numéro 3 vient de se faire virer par Numéro 1 qui ne fait pas dans la dentelle en ce moment ! Donc comme il n'y a plus de Numéro 3, Numéros 1 et Numéro 2 sont débordés et ... ne savent plus où donner de la tête ... Il faut aussi ajouter qu'ils se contredisent dans leurs décisions ... et qu'en dessous, on ne sait trop quoi en penser ! On espère quand même que quelque chose de concret sortira de ce rendez-vous.

Ce soir une petite bouffe familiale est programmée car mon petit frère et son amie passent nous voir en rentrant de leurs vacances. Ils avaient déjà fait escale ici le week-end dernier.
C'est bien ... On va parler musique par exemple. C'est grâce à lui qu'on découvre de nouvelles choses.
On écoute Adam Green, Kings of Convenience, Organ ou encore Morcheeba et puis Hubert-Félix Thiéfaine ... Huummmm !!!

Alors voilà portez-vous bien et n'écrivez pas trop pendant mon absence. Il faut lire en rentrant !

Ah et puis que je vous dise aussi, la teneur des notes de ce blog changera peut-être. Des envies d'écrire différemment ...

Mon école

J'ai toujours eu le sentiment d'avoir des rapports privilégiés avec "Elle" ...

Au commencement, il y a eu sa proximité.
Avant même d'y entrer, je la connaissais par coeur.
J'en savais les horaires grâce à une surveillance accrue depuis le jardin, la cour (sur la photo de la note précédente, je tourne le dos à la rue) ou les fenêtres de la maison de mes parents. J'épiais le passage des enfants plus âgés qui s'y rendaient dès le matin vers neuf heures moins dix, qui en ressortaient à midi cinq pour y revenir une heure et demie plus tard et la quitter à seize heures trente. J'avais ainsi quatre passages pour guetter et espionner ces favorisés.
Dans mon esprit d'enfant, il y avait là au bout de ma rue un monde merveilleux que j'entr'apercevais au travers de la grande grille de sa cour et qui se dévoilait dans les bribes des conversations pendant les allées et venues des élèves.
Derrière l'école, mon père possédait un champ où il jardinait. Comme il était contigu au jardin de l'école, j'avais là aussi une ouverture supplémentaire et différente sur ce lieu magique. Je rencontrais au dessus des haies et grâce à des bavardages de voisinage avec mon père, les maître et maîtresse d'école.
Il y avait Madame P...... qui terminera sa carrière en 1969 et sera mon institutrice en CM1 et Monsieur C.... qui m'apprendra à lire et avec qui je serai en CE1 et CE2.
Mon école de campagne n'avait que deux classes dans ces années-là décomposées en cours préparatoire et élémentaires d'un côté et cours moyens et classe de fin d'études de l'autre.
C'était l'école de Jules Ferry dans toute sa splendeur. Le bâtiment imposant abritait les écoles, les logements des maîtres à chaque extrémité ainsi que la mairie du village.
Il n'y avait pas de maternelle alors on rentrait à l'école selon le bon vouloir de l'éducation nationale et de ses différents ministres. 1965 m'a vue intégrer le cours préparatoire car je satisfaisais au critère demandé cette année-là : avoir cinq ans le jour de la rentrée.
J'ai appris à lire rapidement car Mémée avait déjà bien commencé le travail :-) J'arrivais avec un bagage tout prêt composé d'alphabet, de poésies apprises par coeur, de calcul mental, ...
Je me rappellerai toujours comment l'étonnement m'a saisie lorsque j'ai vu des enfants pleurer le jour de la rentrée ... ainsi que des mères ! Je ne comprenais vraiment pas comment l'école pouvait rendre triste. Pour moi ce passage dans le monde scolaire était une aventure qui m'exaltait. Et les adultes autour de moi n'ont jamais diabolisé ce lieu mais me l'ont toujours présenté avec des avantages formidables. Ils ont agi de la même manière avec mes frères. Mon homme pour qui l'école a été aussi un accès à une vie sociale dont il ne soupçonnait pas l'existence auparavant a eu le même sentiment avec le monde scolaire.
Il nous a été facile de le transmettre à nos enfants ... Cela a peut-être mieux fonctionné avec ma grande étudiante qui comme ses parents au même âge était toujours pressée de retrouver son école à la fin des vacances. L'ado lui était plus mitigé ! mais cette année le déclic a eu lieu avec l'entrée en seconde et je crois qu'il compte bien y passer encore quelques années ! ...



Cette note a été commencée au milieu de "l'affaire" Garfieldd lorsque Anne parlait de "son école"

Bobine de blonde à cheveux raides

Parce qu'elle a commencé, que d'autres ont suivi, je participe à la galerie de portraits bien que je n'ai jamais eu de couettes et pour cause ... il manquait vraiment de la longueur !

Vous allez aussi constater ce que j'ai déjà dévoilé ici ou là.
Ouiiiii ... je suis blonde !

Ma mère qui a les cheveux très raides (ce qu'elle m'a légué) ne concevait pas que sa fille puisse les laisser pousser. Il n'y avait aucune alternative possible ! J'ai eu droit à ce style de coiffure jusqu'en classe de cinquième au moins ... Mon coiffeur était celui de mon père ...
Et puis un jour, elle a sans doute eu des remords. Je devais avoir dix ans et après être passée chez sa coiffeuse, j'ai eu une "choucroute" sur la tête le temps d'une séance chez le photographe de notre petite ville !

Je crois bien que je préférais encore mes cheveux raides qui ont enfin eu le droit d'allonger un peu vers mes treize ans ...

EDIT : n'oubliez pas de faire les trackbacks ou liens chez Traou et Samandti qui ont démarré cette ma-gni-fi-que chaîne ...

Cadeau Surprise

Voilà ce qui peut arriver lorsqu'on est sage mais qu'on affiche sa gourmandise !


Merci Alice ...


Je goûterai dans quelques jours seulement. Je vais déjà en profiter visuellement ...



Vous pouvez toujours "plancher" sur la note précédente !
Là, je pars en week-end prolongé pour profiter de mon petit frère et de son amie ... A lundi ...

On inverse ?

Hier dans un commentaire chez Traou, je lui proposais de faire le contraire de l'exercice auquel elle venait de se livrer.
Elle s'est demandé ce que je voulais dire.

Après réflexion, voici l'idée. Au lieu de donner des renseignements nous concernant, rechercher plutôt quelles informations transparaissent à travers nos blogs.

Ainsi que percevez-vous dans ce blog de celle qui l'écrit ?
Comment m'imaginez-vous ? aussi bien moralement que physiquement !
Quelles sont les caractéristiques, les particularités que vous devinez derrière mes petits écrits ? Quels traits de mon caractère ressortent ?
Quelles questions vous posez-vous lorsque vous lisez ici ?

Voilà quelques pistes pour démarrer mais rien n'est figé pour les réponses ... Juste une précision : on évitera le "cirage de pompes" !

Ensuite si quelqu'un veut s'approprier le concept, l'adapter et l'améliorer, je n'y vois aucun inconvénient ;-)

A vos claviers !

MERCI ...

... pour vos mots ici ou ailleurs ...

J'aimerais détenir des recettes
Pour attendre tranquillement des décisions qui tardent à être prises
Pour ne pas me réveiller la nuit et échafauder des hypothèses toutes plus farfelues les unes que les autres
Pour relativiser. Même si je m'y essaie, je n'y arrive pas toujours ...

Sans titre ...

... parce qu'il n'y en aucun qui convient !

Une pause s'impose !
Je reviendrai quand ça ira mieux ...

Attention, je ne veux pas faire pleurer sur les claviers :) C'est pourquoi, je ne donnerai pas plus d'explications et aussi parce que je ne peux pas ... Les soucis étant liés au travail de mon homme et au mien par corrélation, je ne peux rien raconter !

Il va falloir faire preuve d'optimisme ... ce dont en temps normal je ne suis pas pourvue exagérément ;-)

Quand des solutions auront été trouvées et que l'éclaircie sera arrivée, je sortirai de mon mutisme. Ce sera peut-être dès la semaine prochaine !


En attendant, portez-vous bien ...

Pour elle ... parce qu'elle le vaut bien ...

Des fleurs pour toi

Garfieldd, le proviseur révoqué à Mende

SOUTENONS GARFIELDD

Ce billet aujourd'hui est ma modeste participation à la chaîne pOrnOgraphique instaurée par Kozlika afin de soutenir Garfieldd, le proviseur d'un lycée de Mende qui é été révoqué pour avoir tenu un blog dans lequel il dévoilait son homosexualité et qui aurait soi-disant fait étalage de pornographie ...

Dans les archives du web, on peut lire plusieurs billets de Garfieldd dont celui ci-dessous que j'ai choisi pour plusieurs raisons.
Pour un clin d'oeil à mon étudiante préférée qui adore Serge Gainsbourg et qui aurait aimé côtoyer un tel proviseur.
Pour le sujet de cette note qui me touche particulièrement en tant que mère de famille et comme femme de la même génération que Garfieldd qui n'a JAMAIS touché à ça et qui le revendique !
Et pour que la pornographie dont faisait preuve Garfieldd dans ses billets soit mise en avant ... Ah Ah ! je me gausse Monsieur de Robien ! Vous me direz où elle se cache ? ...


""""""
Jeudi 3 Février 2005
Aux enfants de la chance (Serge Gainsbourg)
Par Garfieldd, Jeudi 3 Février 2005 à 21:07 ::
>> C'est comme ça

Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Ne commettez pas d'imprudences
Surtout n'ayez pas l'imprudence
De vous faire foutre en l'air avant l'heure dite
Comme Samantha
Edith ...

Combien de temps faudra-t-il que l'envie ou le besoin de paraître branché, libre et rebelle à tout prix s'estompe ? Branché, libre et rebelle, c'est à dire jeune ou proche des jeunes...

Il est de bon goût de se gausser de toutes les campagnes d'information contre le cannabis... Le gouvernement en sort une de plus (pas très ou pas assez percutante à mon goût) mettant en avant les risques liés à l'accoutumance. Une campagne qui devrait être relayée par tous les médias auxquels ont accés les jeunes.

"L'idée n'est pas de diaboliser le cannabis, mais d'informer les jeunes des conséquences, surtout sur la santé", a-t-on indiqué mardi au ministère de la Santé.
Le mois dernier, le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a déploré que cannabis soit traité "sous le prisme unique de la police et de la justice" et a promis d'aborder le sujet sur le plan médical.
Je corrigerais : prisme de la police et de la justice bien sûr , mais aussi, de l'autre côté, prisme de la déconnade déculpabilisante et pailletée.

Tout ce que le monde journalistique et artistique compte de trublions branchés et comiques réagit en banalisant à outrance le problème.
Je viens par exemple d'entendre Michael Youn s'adressant à un jeune sympatisant de l'UMP (caricatural j'en conviens) lui balancer : "Mais avant de d'être pris par le système, t'as pas envie de t'éclater, de t'amuser, de vivre, de fumer des pétards ?" Comme si c'était un brevet de jeunesse, de fashionabilité, de normalité...
Le même Michael Youn explique ensuite que si lui s'adresse aux jeunes pour leur dire qu'on peut se perdre dans la drogue, et que ça a failli lui arriver, il aura plus d'impact auprès des jeunes. C'est évident. Alors pourquoi ne le dit-il pas ? Pourquoi ne participe-t-il pas aux campagnes puisqu'il dit avoir de l'impact..
Lui a l'argent pour se payer ses pétards. Lui a l'argent pour se payer les médecins et les psy qui vont s'occuper de lui et lui permettre de prendre tout ça à la légère.
Certes, personne ne me fera dire qu'un pétard c'est mal. Je ne suis pas borné, même si je fais partie - et j'en suis fier - de ceux qui n'ont JAMAIS touché à ça.
Et j'ai dans mon lycée, dont 67% des élèves appartiennent à des familles classées défavorisées ou très défavorisées, des jeunes qui fument des pétards et qui pour se les procurer font des conneries. Chaque mois j'apprends que des jeunes ont eu maille à partir avec les flics. Pas directement pour le shit. Mais pour des traffics ou des vols. Pour se procurer de l'argent. Ceux là je les connais aussi pour être aidés par le fonds social lycéen (pour pouvoir manger à midi à la cantine) et je les connais aussi pour être des fumeurs plus ou moins réguliers...
Je me sens impuissant puisque mon discours sera forcement moralisateur et raisonnable.
Et que faire face à la puissance de feu ravageuse des Guignols ?

Personne ne m'empêchera d'être triste de constater que certains messages de prévention sociale et médicale, des messages de vie, ne trouvent pas les artistes volontaires, nécesaires et motivés pour relayer le message... Comme s'ils craignaient de s'aliéner le public jeune...
Les mêmes médias, les mêmes artistes, les mêmes people trouveront cependant normal et citoyen que l'on attire l'attention de la population, des jeunes particulièrement sur les risques du tabac et de l'alcool.
Cherchez la logique...

Pour tous ceux qui arriveront ici après avoir tapé le mot cannabis sur un moteur de recherche, je propose de suivre ce lien sur le site Achetez facile.com... c'est un comparateur de prix qui parle de canabis...


La requête Google-à-la-con-du-jour qui a permis d'accéder à mon blog :
"je n'ai pas confiance en un homme qui n'a pas confiance en son pantalon" Faut vraiment que certains arrêtent de fumer !

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