Ses Angelines

Pendant les dernières vacances, on a reparlé d'elles et c'est ce billet de Samantdi qui me l'a rappelé. Enfant, on vit parfois dans un univers que les adultes ont du mal à décrypter.

Petite, elle s'est inventé pendant quelques mois, un monde mystérieux peuplé de deux amies dont elle nous parlait régulièrement. Enfin plutôt dont on avait commencé à entendre parler et intrigués, on avait questionné pour comprendre de qui il s'agissait ...
Imaginez une petite fille de cinq ans qui lorsqu'elle montait en voiture ne voulait pas qu'on referme la porte immédiatement.
"Non Non ! Maman attends ! Angeline Duya n'est pas montée !"
ou encore
"Maman, t'as pas mis la ceinture à Angeline Tout Court !"
ou à table
"Je mets une assiette pour Angeline Duya !"
Moi ou mon homme : "Ah Angeline Tout Court n'est pas là aujourd'hui ?"
Petite Louloutte répondant : "Non, non elle est partie voir sa Mamie qui est à l'hôpital !"

Nous vivions ensemble depuis quelques mois celui qui n'était pas encore mon mari, ma fille qui ne l'appelait pas encore Papa et moi.
Elle ne semblait pas spécialement perturbée par la séparation de ses parents. Mais elle manquait de cousin(e)s dans ses différentes familles. C'est alors que ces noms sont arrivés : les Angelines et les noms de famille Duya et Tout Court.
Elle nous expliquait le plus naturellement du monde.
"La mamie est à l'hôpital. Le Papi, il ne peut pas s'occuper de sa petite-fille tout seul ! C'est pour ça qu'il faut qu'elle habite un peu avec nous !"
Moi "Mais ma chérie, où sont ses parents ?"
Petite Louloutte péremptoire "Sa Maman est en prison et son Papa, il est mort !"
Là en général, je ne posais plus trop de questions, de peur que la situation devienne encore plus catastrophique. Nous étions déjà en plein drame !
Alors, on marchait dans l'histoire dès qu'elle ressortait car quelquefois, il se passait une semaine avant d'en entendre à nouveau parler.
Et puis ... ça recommencait ...
Dans la baignoire : "Mais fais attention ! t'as mis du shampooing dans les yeux d'Angeline !" (pas contente) Et moi d'essuyer les yeux de la pauvre gamine (déjà que sa mère est en prison, franchement j'aurais pu faire attention !)
Et ça continuait ...
"Angeline était partie avec son Papi en Pologne !"
"Ah bon !" (moi sidérée ! mais où a t-elle entendu parler de ce pays ? on ne parlait même pas du pape dans la famille !)
Bref, voilà quelques exemples de la situation que nous connaissions.
Si elle passe par ici, elle donnera peut-être quelques détails supplémentaires sur les histoires familiales de ses anciennes "amies".

A l'époque, nous avons conclu qu'elle manquait d'enfants dans son entourage proche. Car parallèlement, elle a commencé à nous dire qu'elle voulait une petite soeur. Ce à quoi nous commencions aussi à penser : ça tombait bien ...
Et donc les Angelines ont disparu de notre vie peu à peu pour s'évanouir complètement à l'arrivée du petit frère.
Avec le recul, je pense aussi qu'elle avait besoin de se faufiler au milieu du nouveau couple de sa maman et qu'elle avait trouvé ainsi le moyen d'attirer encore plus l'attention sur elle.

Et puis son goût du théâtre était déjà là et ma fille est restée une incroyable actrice de sa propre vie.

Note printanière, animale et végétale

Hier c'était la 100ème ...


Depuis la fenêtre de cuisine, les agneaux batifolant dans la prairie


Canelle a fait la sieste dimanche dans l'herbe


Les violettes éclairées par le soleil matinal


Du jaune illumine le cantou

Je me rappelle ...

"Racontez votre plus lointain souvenir, celui qui vous paraît le plus ancien, qu'il soit bon ou mauvais"

En lisant la demande Tirui, j'ai tout de suite su ce qu'il en était.

Lorsque vous aurez lu ce qui suit, vous penserez peut-être qu'il s'agit d'un mauvais souvenir mais pour moi, il n'a pas cette saveur.
De cette histoire, j'ai surtout des images depuis toujours ... Ce sont les plus anciennes que j'ai. J'avais à peine trois ans.
La légende familiale a fait le reste. Et tout a été enjolivé !

Je revois Mémée sur le bord de la route sans chaussures mais avec ses bas. Je vois sa robe grise au dessus. Je sens ses bras qui m'entourent. Je n'entends plus sa voix ... pourtant elle devait me rassurer. Je crois que j'ai égaré mes chausssures. C'était au printemps et il faisait beau.

Pendant ce temps, mon père comme fou, sort ma mère inconsciente de la voiture qui commence à prendre feu. Il était temps, ses cheveux commencaient à grésiller.
Il nous crie de nous éloigner.
La 4CV familiale a raté un virage doublé d'un léger dos d'âne et est venue s'encastrer sur la pile du pont de la M......
C'était un dimanche après-midi où nous partions de Saint-V..... pour rendre visite à mes grands-parents à Saint-A....
Pour finir, plus de peur que de mal même si la voiture n'a pas survécu à l'accident !

Je conserve précieusement ces images. Elles sont pour moi rassurantes ...



Peut-être que Véronique, Laparhasard, Bailili, Rose peuvent prendre le relais ?

Les leçons de Vroumette

Il y a des lectures de blogs qui sont jubilatoires !
Si le moral est un peu faible, il ne va falloir rater, sous aucun prétexte, les leçons de séduction de Vroumette les jours prochains.
Le début, avec fous rires garantis est ici ...
Elle ne le sait pas encore mais elle va faire exploser les commentaires avec des billets comme ça :-)

Edit de samedi 25 à 10h32 :
Pour faire marcher vos zygomatiques sur un autre thème, je vous conseille la visite du blog de Samantdi !

Différences

Cette note d'Alice et les commentaires qui ont suivi m'ont immédiatement ramenée aux exploits sportifs de mon homme et à ... ma non-expérience en matière de sport !
S'il y a bien un domaine qui ne nous rassemble pas, c'est celui-ci.
Il a la pratique de plusieurs sports à son actif. Pratique souvent assidue car dans quelque expérience que ce soit, il a une légère tendance à l'excès ... Je l'appelle Monsieur Plus :-)
En terme de gourmandise, notre ado de fils a par exemple hérité de son père ! Mais ceci est une autre histoire ...
Revenons au sportif masculin de la famille.
Lorsque nous nous sommes rencontrés, de longues discussions nous ont permis de mieux nous connaître. Rapidement, j'ai été effarée de constater à qui je parlais. Entre le kayak pratiqué en compétition à l'adolescence, la course à pied (marathon man n'a qu'à bien se tenir), l'aïkido, la planche à voile (tour de la Corse à son actif), le ski de piste ou de fond (le tour du Jura effectué), j'avais le choix pour ouvrir de grands yeux et me sentir toute petite (en plus avec 20 cm de moins, ça facilite) devant un tel étalage. Enfin étalage n'étant pas le mot qui convient pour quelqu'un porté à une certaine retenue lorsqu'il s'agit de se mettre en valeur. Mais en matière de sport, il peut vite devenir intarissable et il aime raconter sans emphase ses expériences.
Même si je ne partage pas du tout cette envie de se faire mal, de transpirer, je sais combien il en a besoin pour évacuer le stress et ainsi garder un certain équilibre.
Alors une à deux fois par semaine, il enfile les chaussures de course et revient plus détendu.
J'ai essayé plusieurs fois (si si et je ne vous permets pas d'en douter !) mais ... comment dire ? je ne dois pas savoir courir même si d'aucun(e)s prétendront que c'est facile ...
Je marche ou fais du vélo sans problème. Alors là on peut se retrouver et avaler des kilomètres ensemble. Malheureusement, on ne le fait pas assez souvent par manque de temps.
Tout ça pour dire que malgré cette différence quant à la pratique sportive, on vit très bien ensemble et cultivons nos autres dissemblances.
Ce matin, je lisais chez Anne ses réflexions sur l'Amour et ses mots trouvaient un écho dans ce qui précède.

Une journée bien remplie

Retour de la maison aux volets bleus comme tous les lundis pour déposer presqu'à l'heure l'ado aux portes du lycée. On a un avantage non négligeable dans ce bahut puisque les cours ne commencent qu'à dix heures pour caler les horaires sur ceux des trains et ainsi laisser le temps aux internes qui viennent souvent de loin, d'arriver de la gare. Ce qui nous permet de ne rentrer que le lundi matin et d'avoir un dimanche soir non stressant !

Passage obligatoire à la médiathèque pour essayer de réparer ma bourde de vendredi ...
Euh oui (tout bas !), j'avais oublié une demande pour travailler cet été accompagnée d'un CV de ma fille dans une des nombreuses BD que je rendais !!! Le personnel de la médiathèque n'avait rien (j'avais espéré que quelqu'un s'en soit rendu compte), alors j'ai regardé dans chaque BD du rayon et Miracle ! arrivée au trois-quart, j'ai retrouvé mes feuilles ... Chanceuse sur ce coup-là ! Je n'avais plus qu'à déposer ça à la bonne personne.

Un petit grognement à la madame de ma mutuelle qui ne semble pas avoir inventé l'eau tiède et qui s'est excusée platement de m'avoir renvoyé à tort une demande au prétexte qu'il manquait quelque chose qu'en fait ... elle avait ! Quelque fois, je me dis que certaines personnes ont bien de la chance de ne pas être sur le marché du travail maintenant ...

Rendez-vous pris pour l'ado : homéopathe et dentiste.
Le premier afin de continuer un traitement pour l'acné qui a l'air plus efficace que la chimie traditionnelle ! Et moins agressif pour l'estomac !
Le second pour vérifier si les dents de sagesse auront la place. Sage ? hum hum ! oui quand même, je ne me plains pas ... Je pense qu'il y a des ados plus frondeurs que lui !

Coup de téléphone à W...... pour connaître la procédure de résiliation de l'abonnement internet. Demain, c'est décidé : je me renseigne pour la F...B.x. Ce sera mieux pour bloguer et j'allègerai mes factures de téléphone !

Appel au service après-vente d'un éditeur de jeux vidéos. Vendredi, c'était la cata ! il manquait deux données à la clé du jeu. Il ne pouvait pas s'en serviiiiiiiirrrrrr ...
Ouf ! on m'a donné ce qui manquait.

Réception d'un appel téléphonqique de ma belle-mère et comme son fils n'était pas là pour lui parler, j'ai bien discuté ... environ cinq minutes avec elle. On se demande laquelle des deux était la plus ennuyée ?

Un peu de blogage au milieu de tout ça mais pas trop : je vais me rattraper ce soir car je suis toute seule ! Mon homme est parti ce matin et rentre demain. En ce moment, il se fait chouchouter par ma mère (une blanquette à sa façon ce midi) et mon père (un Pommard de 1990 pour accompagner). Il va ramener des planches de bois pour fabriquer des bancs et des étagères.

En fin d'après-midi, courses avec l'ado pour trouver absolument un crayon bien précis qu'on n'a pas ... trouvé.

Une journée chargée je disais !

Douceur

Lorsque j'ai commencé à imaginer cet espace, la première idée était de concevoir un blog de recettes de cuisine.
Je lisais depuis plusieurs mois déjà des blogs et ceux qui m'avaient attirée le plus au début étaient ces fameux cahiers de recettes avec des photos toutes plus alléchantes les unes que les autres :)

Mais rapidement, mon envie a évolué et surtout les difficultés familiales rencontrées au mois de mai de l'année dernière ont balayé mes projets et m'ont emmenée vers d'autres notions du blog.

J'en ai fait ce que vous avez l'amabilité de lire aujourd'hui mais malgré tout je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager certaines recettes et particulièrement à un des grands plaisirs de la tribu : la dégustation d'un dessert fait maison par celle qui ne se fait jamais prier pour s'exécuter voire qui devance la plupart du temps les désirs des trois autres, enfin plutôt deux maintenant !

Comme c'est souvent au dernier moment que je m'y prends et pour être sûre de ne pas m'énerver davant un ingrédient qui manque, j'ai toujours en réserve la base de nombreux desserts. Avoir toujours dans les placards de la farine, des oeufs, du sucre, de la levure, du lait, du sucre vanillé, du chocolat permet déjà d'assurer !

Je ne vous ferai pas languir plus longtemps alors que vous avez déjà la photo sous les yeux.
Je n'avais rien que trois recettes différentes dans mon cahier. J'ai fait un mix pour arriver à ce résultat. C'était rapide à réaliser et savoureux ;-)

Alors pour préparer une tarte au fromage blanc comme celle-ci, il faut 1 pâte brisée, 500g de fromage blanc battu, 150g de sucre en poudre, 4 oeufs, 1 sachet de sucre vanillé, 2 c. à soupe de Maïzena.
Mélanger les jaunes d'oeufs et les sucres. Battre pour que le mélange blanchisse. Incorporer la Maïzena. Ajouter le fomage blanc en mélangeant bien. Monter les blancs d'oeufs en neige ferme avec une pincée de sel. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Etaler la pâte, la recouvrir de la préparation. Cuire à four moyen environ 30 à 40 mn suivant le four. Surveiller la cuisson pour que le dessus ne dore pas trop vite. Et bon appétit !

Filiation (4)

Reprenons enfin le fil de ces histoires ...
Pour s'y retrouver, on peut lire ce premier billet, puis celui-ci et celui-là.

Il y a donc deux enfants nés en 1934 (le garçon) et 1935 (la fille), à Paris tous les deux, de méres célibataires, abandonnés par celles-ci et arrivés dans la même région, grande pourvoyeuse de familles d'accueil pour ces gosses confiés à l'Assistance publique.
Ils habitent deux villages distants de six kilomètres l'un de l'autre.
Nous sommes à la fin des années 40. Les suites de la guerre donnent du travail à tout le monde ... et on est très loin de notre société actuelle où les jeunes poursuivent des études, tant bien que mal pour certains.
A cette époque là, dans les écoles communales des villages, il y a, à la fin du CM2, les classes de fin d'études qu'on peut suivre un ou deux ans pour passer ensuite le Certificat de fin d'études, en général vers 13 ans.
Après, les adolescents commencent le plus souvent un apprentissage. Peu d'entre eux continuent l'école en allant au collège.
Ceux qui nous occupent ont obtenu brillamment leur certificat. Leurs "familles d'adoption" n'ayant pas leur mot à dire puisque l'assistance publique gérait leur avenir jusqu'à leur majorité, il a été décidé de leur faire apprendre un métier.

Pour la jeune fille, ce sera d'abord "vendeuse". Les guillemets sont là pour souligner que ce terme était fourre-tout. En guise d'apprentissage, elle se retrouvera dans un magasin d'alimentation tenu par un couple. Elle doit apprendre "à vendre". En fait, elle fera le ménage du magasin, celui de l'appartement familial situé au-dessus, emmènera les enfants à l'école, préparera certains repas, servira à table, ... Elle est bonne à tout faire plutôt que vendeuse ! Comme elle a du caractère, cela ne durera pas très longtemps :-)
Son deuxième emploi la verra se préparer au métier de couturière et elle travaillera plusieurs années dans une usine où elle confectionnera à la chaîne des manches de chemisier, des cols de veste, des jambières de pantalon, ... Ce genre d'usines depuis bien longtemps délocalisées ! Mais où il y avait une bonne ambiance ... faite de rires, de chansons, de jeunesse, de confidences entre filles sur leurs amours, de jalousies aussi.

Pendant ce temps, le jeune garçon après avoir quitté l'école s'achemine vers le métier de mécanicien. Il travaille dans un garage dans la petite ville voisine. Le patron qui a un fils du même âge se destinant à reprendre l'affaire familiale par la suite, apprend le métier aux deux garçons. L'apprentissage terminé, il faut trouver un nouvel employeur car celui-ci ne peut le garder. Notre jeune homme s'éloigne de quelques kilomètres dans un autre département voisin.
C'est là qu'il rencontre une toute petite fille de quatre ou cinq ans, fille du propriétaire du garage, qui adore venir voir son papa au milieu des voitures et du cambouis. Elle est habillée d'une salopette et est la coqueluche des ouvriers. Le jeune homme de notre histoire craque comme les autres devant sa bouille. Elle porte un prénom assez rare et qu'il ne connaît pas.
Il se promet de le donner à sa fille si un jour, il en a une ...

C'est pourquoi je m'appelle comme elle :-) C'était aussi le nom de scène d'une grande actrice des années 1900 et dont un square du XXème à Paris garde le souvenir.


Très bientôt, la rencontre entre la couturière et le mécano !

Révélations et résultat

De retour de la maison aux volet bleus, je constate que vous avez bien bûché !
Faisons le point.
Chondre n'a pas pu s'empêcher de donner dès le départ une indication. C'est une crapule et pour le punir, je lui en ferai manger au mois d'août, non mais ;-)
Erin, très sport n'a pas voulu participer. C'est vrai que je suis bavarde mais ... elle aussi !
Samantdi a voulu vous embrouiller avec une poutine canadienne et a failli fâcher Pralinette en parlant de tartiflette. La même Pralinette a vu du chou, ça alors !
Rien que pour Laparhasard, je reviendrai sur la potée auvergnate qui n'a rien à voir avec ce qui nous occupe ici.
Karine en bonne cuisinière cite des ingrédients mais je suis désolée, y'a des erreurs :)
Alice et Pim ne se "mouillent" pas trop, hein ?
Chiette et Fauvette ont des éléments de réponse, c'est mieux !
Samantdi et Chondre parlent ... bocal, c'est quoi ça ?!
Anne vient s'arrondir en douce. Attention le mois de mai approche :-)
Traou fait une fixation, on se demande bien pourquoi !
Chiette et Pralinette s'impatientent ... hé hé hé !

Alors voilà ! le gagnant est ... Cédric (aidé par LN ?). BRAVO !!!

Et maintenant la recette
- 1 kg de pommes de terre
- 250 g de tome fraîche
- 125 g de lardons nature
- 2 gousses d'ail (facultatif)
- graisse de canard (ou beurre)
- sel et poivre
Eplucher, laver et couper en rondelles les pommes de terre.
Faire fondre la graisse dans une grande poêle et y mettre les pommes de terre. Les faire cuire à couvert à feu doux en remuant souvent. Saler et poivrer. Parsemer d'ail haché et écraser les pommes de terre en fin de cuisson. Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes à découvert.
A part, faire revenir les lardons puis les ajouter aux pommes de terre.
Pendant ce temps, couper la tome fraîche en lamelles.
Puis la répartir dans la poêle, laisser fondre, remuer jusqu'à ce que ce soit doré.
(recette issue de ce livre)

J'achète quelquefois mes fromages ici. Sur leur site, on trouve des explications sur la tome fraîche.
Cette fameuse tome fraîche qu'on ne trouve pas partout et qui entre dans la composition de la truffade et aussi de l'aligot en Aveyron, tout proche d'ici.

Plat typique

Je suis la fourberie personnalisée !
Pour cela, j'ai pris des cours auprès de Samantha Déi "la sorcière" hé hé hé ;-))

Alors première duplicité, voici à l'heure du repas les photos d'un plat caractéristique de ma région.
Ceci pour que vous commenciez à baver :-)

Je ne vous en donne pas les ingrédients mais vous demande de les deviner et les nommer précisément ainsi que le nom du plat.
Ce n'est pas très compliqué sauf que deuxième sournoiserie, l'élément primordial qu'on ajoute en fin de cuisson n'est pas commercialisé partout et pratiquement pas en dehors de "nos frontières" régionales.
Donc ça se corse pour ceux qui ne sont jamais venus par ici.
Attention, l'enfant du pays n'est pas autorisé à participer ;-)

Pour vous aider, je vous ajoute la photo prise avant la fin de la cuisson.


Dernière perfidie !
Comme tout ceci est prémédité et qu'en ce moment, je suis au coin du feu dans la maison aux volets bleus ...
La réponse ?
... pas avant lundi midi ... hé hé hé (rire sardonique) !!!

Je commence ...

mais ne finit pas toujours ...

En illustration, ceci a été entamé en 1988.
Si si ... il y a dix-sept ans !

Il reste les manches à tricoter.

Heureusement, le modèle n'a pas trop vieilli me semble t-il.
Surtout, l'homme à qui il est destiné ne grandit plus depuis longtemps et il a énormément de patience !
Mais quand même, il faudrait faire un effort. C'est devenu la plaisanterie favorite de la tribu :) Surtout lorsqu'on me voit commencer autre chose.
Bref ce n'est pas avec le blog maintenant que je vais beaucoup tricoter !

La chance du blog, c'est qu'il n'y a rien à finir. Tout peut rester en chantier ...

Et voilà ...

... ça me reprend !

La question se pose de nouveau.
Plusieurs fois déjà cela m'a effleuré l'esprit. Mais jusqu'à présent, je n'avais pas été jusqu'à l'écrire ici.
Or aujourd'hui, il faut que je fasse le point.
Je ne sais pas pourquoi cela semble impératif mais je ne peux (ou veux ?) plus continuer si je ne me retourne pas sur ces quelques mois et quelques écrits ici.
Lorsque j'ai commencé à envahir cet espace vert bricolé, je ne l'avais pas dit à mes trois proches. Depuis, vous savez qu'ils sont au courant et ils m'encouragent régulièrement à continuer car si j'ai bien compris, cela leur plaît (chacun pour des raisons différentes je pense).
Mais voilà, cela m'oblige à une certaine censure de ma part. Je ne me sens pas libre d'exprimer tout ce que je voudrais, tout ce qui me pèse, toutes ces questions qui m'angoissent la plupart du temps, ...
Souvent, je ne poste pas les billets que j'ai préparé ou pas sous leur forme première. Je remanie toujours mes mots et ils deviennent moins percutants et moins représentatifs de mes pensées !

Donc là est ma question : vais-je continuer ? et sous quelle forme.
C'était pourquoi je parlais l'autre jour d'écrire différemment mais je n'ai pas encore trouvé comment.