20 avril 2006
Effervescence
Réveillée en fanfare par un appel téléphonique du lycée de l'ado qui me prévenait qu'à cette heure là, il aurait dû être en cours alors qu'il dormait encore tranquillement car pensant commencer à dix heures !
On a assuré tous les deux pour que je le dépose à neuf heures. Seulement une heure de retard et il n'était pas le seul car incompréhension entre une prof, la "vie scolaire" et les élèves.
A peine de retour, la grande étudiante avait besoin tout de suite, là, maintenant ! c'est possible ? tu me les faxes ? mes relevés de notes de l'année dernière pour mon inscription que je dois déposer demain ... que je ne suis pas en avance !!!
J'ai dépanné tout le monde et cela m'a boostée pour la journée !
Depuis plusieurs jours, je n'arrivais pas à finaliser cette intention.
Je ne veux pas en dire plus mais je me suis décidée à entreprendre cette démarche que je remettais, j'ai téléphoné, doit rappeler cet après-midi pour prendre un rendez-vous ...
J'ai appelé ma belle-sœur qui travaillant dans un cabinet de recrutement est à même de m'éclairer dans certains domaines.
Je ne sais pas ce qui en sortira mais là tout de suite, j'ai envie de "bouffer du lion" !
Écrit par Madleine dans Idées en campagne | Commentaires (37)
19 avril 2006
Confiture rapide
Si mon billet d'hier s'intitulait "La balade qui fait mal", c'est que dimanche, j'en suis rentrée fourbue.
Non contents de cette sortie dominicale, on a remis ça lundi !
Nous avons un peu moins marché mais avons repéré d'autres chemins à explorer ultérieurement.
Sur nos petites routes de campagne jalonnées de murets en pierre sèche, il y avait le lézard vert qui traînait encore à côté de lui sa mue.
Ces jolies balades m'ont filé des mollets en compote !
Mais c'est de confiture que je vous entretiendrai aujourd'hui puisque j'en ai préparé aussi ce week-end.
Récemment, Samantdi lors d'une traditionnelle confituriade a utilisé de la rhubarbe surgelée.
Ni une, ni deux, je suis partie en acheter. Je pensais réaliser sa recette mais n'ai point trouvé d'oranges non traitées. Je me suis repliée sur une autre association, rhubarbe et pruneaux.
Il faut un paquet de 1kg de rhubarbe, 750g de sucre cristallisé et 200g de pruneaux dénoyautés. Faire décongeler la rhubarbe dans une passoire depuis la veille afin qu'elle soit bien égouttée. La placer dans une bassine à confiture. Comme dirait Alice, une simple cocotte minute remplit le même rôle. Quant à moi j'utilise un vulgaire faitout. Ajouter le sucre et les pruneaux coupés en très petits morceaux.
Amener à ébullition et cuire doucement environ une demi-heure. En fin de cuisson, écraser grossièrement les morceaux un peu trop gros ou passer au mixeur si vous aimez une consistance plus fine.
J'ai obtenu quatre pots et demi de confiture qui ne sont déjà plus que trois aujourd'hui !C'est la confirmation qu'une tartine de confiture est la bienvenue en rentrant de balade ...
Écrit par Madleine dans Campagne gourmande | Commentaires (11)
18 avril 2006
La balade qui fait mal !
C'était une des priorités du week-end dont le programme était pourtant chargé !
" descendre randonner dans le lit de la rivière qui serpente dans la vallée "
On a d'abord voulu trouver un chemin mais après consultation de la carte IGN et recherche d'un accès près du pont,
il a fallu se rendre à l'évidence, on devait passer à travers champs.
Ne pas regarder les vaches, faire attention aux branchages et grimper pour redescendre ensuite ! Pas de chemin mais le bruit et parfois la vue de l'eau pour nous guider. Heureusement il n'avait pas plu récemment et les pierres, la mousse ou le tapis de feuilles mortes n'étaient pas trop glissants.
Après une heure de descente légèrement périlleuse par endroits, notre petite entreprise a été couronnée de succès ! La rivière, ses rochers et ses petites cascades étaient là
Un peu d'eau fraîche était la bienvenue sur mon genou qui avait "rencontré" une grosse pierre !
Ensuite, il a fallu penser à traverser la rivière pour remonter sur le chemin qui nous attendait de l'autre côté ! car il existe mais ne part pas de l'endroit où l'on cherchait.
Evidemment deux pieds masculins sont passés en face plus rapidement que moi !
Pour mieux me tendre la main ensuite ...
Et la remontée a été plus aisée même si le dénivelé est important.
Une tartine de confiture préparée la veille nous a réconfortés à l'arrivée. La recette sera pour demain.
Billet dédicacé à Chondre, l'enfant du pays.
Écrit par Madleine dans Blog rural | Commentaires (12)
14 avril 2006
Un week-end ... comme un autre
Non puisque que lundi, il n'y a pas d'école pour l'ado et pas de travail pour Urbain !
Qui a dit pas de blog pour Madeleine ???
Merci à Madame l'église et tous ses saints même s'il y a longtemps que Pâques ne signifie plus rien pour moi en termes religieux.
J'admets que je suis ravie de profiter de ce lundi férié pour passer un week-end prolongé dans ma maison. (J'aurais d'ailleurs une requête à formuler à Madame la canicule afin qu'elle me rende le lundi de Pentecôte !)
Mais les enfants étant grands, les nièces éloignées, je n'achèterai pas de chocolats et n'en planquerai pas dans mon jardin.
Il n'y aura pas non plus de repas exceptionnel avec des mets coûteux. Plus probablement, j'essaierai comme souvent le week-end, une nouvelle recette.
On ira peut-être au cinéma samedi.
Je réclamerai l'installation de nouvelles étagères dans le couloir.
Il est prévu qu'une vieille porte rescapée de l'oubli dans le grenier doit être peinte pour retrouver une seconde jeunesse.
Un carré dans le jardin sera préparé pour y installer des herbes aromatiques et quelques plants de salade.
Une balade à pied sur les chemins nous conduira dans le lit de la rivière en contrebas de la maison.
Il faudra appeler M. et D. pour prendre un café et faire signe à M.H. et F. qu'on n'a pas revus depuis qu'ils sont installés dans la région.
Un empoi du temps élastique modifiable à chaque instant.
Ici rien n'est figé ... Tout évolue au gré des envies de chacun et l'imprévu est le bienvenu.
Il manque la grande étudiante qui n'a pas de vacances pour cause de stage mais c'est décidé on va la voir dans sa jolie ville des Alpes pour le 1er Mai, encore un long week-end en perspective.
Et celui-là je l'apprécie bel et bien car c'est la fête du Travail et on en profite pour ne pas travailler !
A mardi !
Écrit par Madleine dans Blog rural | Commentaires (15)
13 avril 2006
Et si on parlait technique !
Maintenant que je joue de temps en temps dans la cour des grands, j'ai des interrogations techniques et informatiques qu'il faut que je vous livre.
Comment faire pour connaître l'origine de mes visiteurs ?
J'ai évidemment des informations sur la plateforme Hautetfort mais comment est-on arrivé sur mon blog ?
Quelles demandes ont été faites sur un moteur de recherche pour aboutir ici ?
Parce que j'aimerais bien savoir quelles idées farfelues sont passées dans la tête de certains internautes liseurs de blogs campagnards.
J'aimerais utiliser aussi d'autres polices que celles proposées par l'hébergeur.
Mais cela est-il tout simplement possible ?
On avance tout de même puisque je viens de trouver comment écrire d'une autre couleur ! Merci mon ado de me prêter ton ordi même si c'est un PC qui est plus récent que le mien.
Dernière question pour aujourd'hui : comment insérer une bannière ?
Alors si d'aventure, des tecnicien(nes) passent par ici, n'hésitez pas à vous lâcher !
Écrit par Madleine dans Blog rural | Commentaires (21)
11 avril 2006
J'ai 10 ans !
J'ai accès à un "nouveau monde" ...
Je vais pouvoir écrire des notes débridées !
Lire des blogs qui m'étaient interdits par mon vieux navigateur
Vous en mettre plein la vue avec des photos
Souligner, insérer, modifier, ...
... J’ai dix ans
Je vais à l’école et j’entends
De belles paroles doucement
Moi je rigole, cerf-volant
Je rêve, je vole ...
... Le mercredi je m’balade
Une paille dans ma limonade
Je vais embêter les quilles à la vanille
Et les gars en chocolat ...
Alain Souchon "J'ai dix ans" (extraits)
Écrit par Madleine dans Blog rural | Commentaires (19)
09 avril 2006
Filiation (5)
La Cousette et le Mécano
Les héros de cette histoire ont 16 et 17 ans au tout début des années 50.
Leur adolescence a été ponctuée d'apprentissage chez différents patrons puis d'embauche dans deux entreprises de la région.
La jeune couturière travaille maintenant dans une usine de confection de vêtements et le blond mécanicien entrera dans une grosse entreprise fabriquant de l'outillage pour garages. Ils habitent à quelques kilomètres l'un de l'autre.
Une certaine insouciance traverse ces années là. La fin de la guerre a apporté un regain d'optimisme et entraîne la jeunesse dans un tourbillon de fête.
Cela ne durera pas longtemps ...
En attendant, il y a effervescence dans tous les villages lors des fêtes patronales.
On fait des processions le dimanche matin. On va à la messe. On pique-nique. On monte des pièces de théâtre.
Et les dimanches soirs, des bals organisés dans des cafés réunissent la jeunesse des villages voisins. On fait connaissance sur les parquets de danse.
Peu ont des voitures. Le moyen de transport le plus utilisé est le vélo pour les filles et des motos pour quelques garçons.
Aucune contraception véritable n'existe à part les "recettes" de grand'mères. Alors débrouillez-vous !
Dansez, embrassez-vous, frôlez-vous, ... mais sans conséquence si possible pour les demoiselles au risque de se voir traitées de filles de mauvaise vie !
(Une jeune fille enceinte en périra malgré un mariage précipité, elle avait utilisé une aiguille à tricoter ...)
La cousette aime rire, danser et surtout chanter. Elle a même paraît-il un beau brin de voix qu'elle excerce sur les chansons d'Edith Piaf.
Elle rencontre un dimanche au bal le jeune mécano qui la toise de sa hauteur. Il "l'emballe" dès ce jour-là sur une valse, un tango ou un paso doble. Nous sommes dans un bal musette. L'accordéon est le roi de ces fêtes.
Mais ce que le jeune homme cherche, elle ne veut pas lui donner ... pas tout de suite voire pas du tout en dehors des liens sacrés du mariage. Nous sommes à la fin de l'année 1954. Ils ont 19 et 20 ans.
Elle ne cède toujours pas ... Il insiste, la laisse choir pendant quelques semaines, s'affiche avec de nouvelles cavalières (moins farouches ?).
Elle assume ses idées et relève la tête. Fait-elle le bon choix ?
Il revient attiré par ce refus. Il s'obstine à vouloir la faire capituler. Elle s'entête.
Seules des promesses et surtout des fiançailles pourraient la faire changer d'avis. Alors il s'incline et parle mariage.
Mais la réalité les rattrape ... Ce sera la séparation forcée.
Est-ce ceci qui soudera leurs sentiments ?
Le service militaire du jeune homme s'est transformé en "voyage" ... La guerre d'Algérie a besoin d'hommes.
Il part, avec une seule idée en tête, revenir le plus vite possible.
Il tentera avec succès d'afficher des problèmes mentaux. Lorsqu'il sera enfermé plusieurs jours sans montre, sans communication, il paniquera et raconte encore aujourd'hui comment la peur s'insinue dans ces moments-là !
Quelques semaines après, il sera de retour à l'hôpital militaire de Dijon où il y terminera jusqu'à la fin de l'année 1957 son service militaire en tant qu'aide-soignant. Il verra revenir tous ces hommes blessés et traumatisés par ce cauchemar ...
Lorsqu'il a de temps en temps des permissions, il revient dans sa famille et retrouve celle qui est maintenant sa fiancée.
Mon père n'a pas encore terminé son service militaire lorsqu'ils se marient le 21 septembre 1957. Il sera démobilisé quelques semaines plus tard.
Ils ne pouvaient plus attendre. Enfin ... ils consomment !
Ma mère m'a toujours affirmé qu'elle était vierge le jour où elle s'est mariée. Je la crois volontiers.
Écrit par Madleine dans Histoires de familles | Commentaires (22)
07 avril 2006
Gâteau tout simple...ment bon
La photo en premier (un peu floue !), la recette ensuite.
3 œufs - 250g de sucre en poudre - 1 sachet de sucre vanillé - 1/2 verre d'huile - 250g de farine - 1 sachet de levure alsacienne - 2 cuillerées à soupe de cannelle en poudre - 3 pommes.
Casser les œufs, ajouter les sucres. Bien mélanger puis ajouter l'huile. Ajouter progressivement la farine et la levure. Puis terminer avec la canelle. La pâte obtenue peut sembler assez compacte mais c'est normal. Couper les pommes en dés et les incorporer à la préparation.
Beurrer un moule à manqué de 24 cm de diamètre et cuire environ 45 mn à 160°
Facile, non ?
Un conseil de dégustation pour finir. Ce gâteau est délicieux dans l'après-midi avec un thé ou au petit déjeuner avec un yaourt nature . Ce n'est pas vraiment un dessert pour la fin du repas !
Écrit par Madleine dans Campagne gourmande | Commentaires (18)
05 avril 2006
Déménagement interne
Une absence est prévue, la plus courte possible mais on ne sait ce qui peut arriver !
Pour cause de migration sur l'ordinateur de l'ado avec une toute nouvelle connexion adsl.
Est-ce que tout va fonctionner parfaitement dès le début (dès tout à l'heure) ?
Croisons les doigts ...
A bientôt ?!
Écrit par Madleine dans Blog rural | Commentaires (15)
04 avril 2006
Bien fait !
Il y a quelque temps, Chondre m'avait sollicitée pour raconter une histoire dont j'aurais été le témoin et dont j'aurais terminé la narration par "C'est bien fait".
J'avais dit "chiche" parce que j'aime bien qu'on me tende des perches !
Oui mais ... que raconter ?
J'ai cherché mais n'ai pas trouvé de situation où le final aurait été la satisfaction de voir "le méchant" (ou "la méchante") se faire avoir ou être puni pour des actes répréhensibles. Et pourtant qu'est-ce que j'aimerais parfois me retrouver spectatrice de circonstances qui me permettraient de penser intérieurement : "C'est bien fait pour toi ! Tu n'as pas volé ce qui t'arrive !"
J'ai même un exemple qui régulièrement me donne envie d'être mauvaise.
Je suis au volant et je suis doublée intempestivement par un(e) "cinglé(e)" du volant (vous les connaissez aussi je suppose). J'aimerais le (la) voir quelques kilomètres plus loin arrêté(e) au bord de la route par la maréchaussée pour vitesse excessive. Lorsque je suis très très en colère car le dépassement a vraiment été hasardeux, je souhaite pire ! Toujours un peu plus loin, le (la) retrouver avec sa jolie voiture très, très abîmée dans le décor (pas de mal à la personne juste à la voiture, histoire de lui faire avoir des peurs rétrospectives pendant quelques mois !).
Penser "c'est bien fait" me ferait alors sacrément plaisir !
Bref, c'est le cas le plus courant que je voudrais rencontrer.
Mais depuis quelques jours, j'ai de nouvelles envies.
La situation professionnelle de mon Urbain ne s'éclaircissant toujours pas, je commence sérieusement à en avoir marre. Nous présumons qu'une certaine forme de harcèlement moral est pratiquée à son encontre ainsi qu'un peu d'ostracisme. Mais là nous entrons dans des domaines où il devient difficile de prouver ce que l'on avance. Pourtant insidieusement, le doute s'installe ...
Pour me remonter le moral, je recours à de fielleuses idées !
Untelle qui obtient un poste grâce à son décolleté mais pour lequel sa qualification n'est pas prouvée se fera peut-être plaquer par son mari. Tel autre qui a des problèmes avec une de ses collègues se retrouvera peut-être lâché par ses supérieurs. Un autre encore connu pour son incompétence se verra ridiculisé par son propre fils. Celle-ci aussi qui travaille au ralenti se fera surprendre en flagrant délit de paresse.
Comme je jubilerai ce jour-là ...
Je précise que je crois qu'il n'est pas bien de réagir ainsi !
Des restants d'éducation religieuse ? sans doute ... On ne se refait pas !
Mais rassurez-moi, vous aussi, il vous arrive de ruminer des "c'est bien fait, tu n'as que ce que tu mérites !" non ?
Écrit par Madleine dans En campagne bougonne | Commentaires (24)