Aujourd'hui au pied du lit

Il y a le réveil - radio à chiffres rouges. Placé comme il est, l'heure est dissimulée par la pile de livres. Ça permet de moins surveiller les minutes qui défilent lors d'une insomnie.
Il est réglé sur six heures cinquante huit. Les informations de sept heures qui suivent donnent trop souvent envie de rester sous la couette.
Ce matin encore plus que d'habitude - entendre à nouveau les détails sordides de ce qui s'est passé à Toulouse ainsi que le ballet des déclarations des politiques.
Seules la tristesse, la compassion sont de mise et efforçons nous plutôt de lutter contre la peur ...

 

écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

Aujourd'hui un moment où j'ai regardé l'heure

A l'instant ! Il est 23 h 34 en ce dimanche soir. Si je veux poster ce billet avant la fin de la journée, il ne faut pas traîner.

Je regarde souvent l'heure durant la journée.
Le dimanche en me levant et vérifier ainsi qu'il est tard, pour surveiller le gâteau dans le four, aller chercher le pain, constater que nous déjeunons à 15 h, pour ne pas manquer l'Afrique enchantée à 17 h.

Pour ne pas être trop en retard pour repartir de la maison ... Fermer les volets bleus, préparer une dernière gamelle à la tribu féline, une heure de trajet et nous sommes rentrés à l'appartement.

Un jour ... je me moquerai de l'heure qu'il est ...

 

écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

Aujourd'hui jour en trop

Je n'ai pas ce sentiment de jour en trop en ce 29 février pas plus que ne doivent l'avoir ceux dont c'est l'anniversaire aujourd'hui
En revanche, j'imagine que c'est un jour en trop pour ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois, un jour en trop pour lequel il faut chercher de quoi composer un repas, un jour en trop à attendre la paye, les allocations ...

 

écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

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Je fais des listes pour tout, tout le temps ...

Il y a une liste de futurs billets à écrire pour ce blog

Un autre pour les courses des repas

Des notes de ce que je dois emmener lors de mon prochain séjour parisien

Pour les prochaines lectures, les nouveaux cd à écouter

J'en ai d'autres qui répertorient des choses à faire

Des rendez-vous à ne pas oublier

Je liste aussi ce qui est déjà fait - pas encore ce que je ne ferai pas

Recense des idées de déco

Consigne des recettes de cuisine

Note des astuces, des adresses

Fais des prévisions sur papier des comptes de la maison, les vérifie

... des listes pour tout, tout le temps ... pour ne rien oublier ... me souvenir

envie et impatience

Il y a eu cet échange de sms dans la matinée avec D. où je lui écrivais que le soleil qui inonde mon bureau donnait envie d'aller me balader sur les chemins plutôt que d'être enfermée au travail. Lieu où je m'ennuie profondément quelquefois. Cette morosité et ce manque d'intérêt sont en partie liés à ma lunatique collègue et à ses sautes d'humeur qui occasionnent dans nos bureaux un malaise perceptible. Bref !
Hier matin, je fermais les volets bleus de la maison en lui disant comme d'habitude - au revoir - au week-end prochain - je parle à ma maison si je veux d'abord :))
Puis en partant sur la petite route de campagne, j'ai cherché une fois de plus comment passer plus de temps à cet endroit.
Malheureusement aucune solution n'est envisageable prochainement.
Continuer à travailler est indispensable et trop de kilomètres séparent la maison du bureau.
Il va falloir attendre ...
Mais je fais comment pour patienter moi ?

comme les beaux jours, je reviens toujours ...

Pourtant je manque de temps et un peu d'envie.

Mais je ne suis pas encore décidée à fermer ce blog.
J'imagine même que je le laisserai en l'état un jour, sans le rayer complètement de la toile. C'est qu'on s'y attache finalement.
Un bout de moi est assurément caché là ...

En attendant me revoilà avec le soleil et un tableau des préoccupations qui rythment mon quotidien

attente d'une réponse suite à une candidature - pour mon homme
concours d'entrée pour mon grand étudiant 
opération (ou pas) pour ma mère - des détails à régler en famille
prévisions d'un prochain concert, des vacances début juin, d'un week-end de rencontres au 15 août (comme en 2006)
légumes du panier bio à cuisiner
nonchalance du boss - collègue d'humeur variable à supporter

Et toujours présents ces sujets d'actualité "brûlants" - révolutions, guerres, catastrophes humanitaires, montée de l'extrémisme, ...

Je me sens désarmée, en colère, privilégiée

 

A lundi. Soyez heureux ...

frissons

Parce que la volonté et la liberté ce soir du peuple égyptien donne la chair de poule - moi qui n'ai pas la télé, je regarde des journaux d'informations sur internet - j'ai besoin d'images pour ces grands évènements

Parce que je me sens courbattue depuis hier soir - conséquence du manque de chauffage au bureau certainement - une sorte d'état grippal qui me donne chaud puis froid

Parce que je découvre aujourd'hui l'album l'An Demain - dédicacé grâce à ma copine L - et en particulier ce titre avec le violoncelle de Anne-Gaëlle si présent

 

Pour essayer d'endiguer ces frissons, je file au lit

A lundi. Soyez heureux ... 

envie de nouveaux projets ...

C'est par ces mots que je terminais un précédent billet

Mais je piétine là tout de suite

Les envies, les idées frappent à la porte mais il faut patienter encore un peu

Alors comme souvent, je suis en attente de quelque chose

Je ne mène pas tout à fait la vie que je voudrais

Insatisfaite je suis mais insatisfaite je ne serai pas toujours ! c'est décidé !

 

 

une journée en 2011

Ce soir, je suis sur i>télé les évènements en Tunisie.
Oserai-je dire qu'il est passionnant de regarder l'histoire s'écrire en direct ?!
Je souhaite de tout coeur que les tunisiens sortent avec panache de cette période.
Qu'elle leur apporte une vie meilleure où la liberté, la fraternité et l'égalité seront respectées.


Pendant ce temps, ma petite vie sensationnelle tourne autour des préparatifs de vacances.

Quelques jours pour se cultiver, retrouver avec plaisir des proches, aller au restaurant manger du poisson (celle qui est l'instigatrice de la soirée se reconnaîtra) ...
Mais aussi assister à un cours de cuisine pour tout apprendre sur la fabrication des macarons, applaudir l'impertinence de Stéphane Guillon, la grande Patti Smith à la Cité de la Musique, tenter de participer à l'enregistrement d'une émission avec les Têtes Raides, aller voir l’exposition "Photo, femmes, féminisme - 1860-2010 Collection Bibliothèque Marguerite Durand".
Deux regrets - ne pas avoir été assez rapide pour les billets de l'exposition Monet et surtout ne pas rencontrer Anne.


Mais flâner dans Paris ...
En prévision, j'ai acheté une nouvelle paire de chaussures confortables et un grand sac.

femme et (ou) mère

Je lis (j'ai lu) des billets sur la maternité, le désir ou pas d'avoir des enfants, les rapports avec eux suivant leurs âges, la distance qui s'installe au gré des choix qu'on fait ...
Envie maintenant de mettre mon grain de sel et de fournir ma contribution aux études sociologiques que réaliseront nos descendants en découvrant nos blogs !

Née il y a 50 ans, j'ai l'impression aujourd'hui de faire partie de la génération des chanceuses.
Celles qui auraient pu être mes grandes soeurs avaient déjà bien fait évolué les mentalités. Juste avant mes toutes premières années d'adolescence, elles ont jeté leurs soutiens-gorge.
Au tout début des années 80, la pillule, même celle du lendemain, était bien ancrée dans les habitudes de nos gynécologues. J'ai eu l'occasion d'en rencontrer une avec une qualité d'écoute remarquable, qui ne portait aucun jugement et ne faisait aucune remarque désobligeante. Nul besoin de justifier quoi que ce soit, on pouvait obtenir une prescription rapidement et accompagnée de conseils.
Une de mes amies de ces années là eut également besoin d'un avortement qui se passa très bien.
Et pour notre plus grande fortune, le sinistre sida n'avait pas encore fait son apparition.
Notre sexualité de jeunes femmes fut insouciante, joyeuse, épanouie ...
Là dessus venaient se greffer nos histoires d'amour, de coeur, de fesses. Les garçons commençaient aussi à être l'écoute de leurs partenaires ...
C'était bien ... et pour moi ça l'est resté. Je vis avec un homme unique.

Pour parler maintenant maternité, allons droit au but et cassons le mythe !
Je n'ai jamais envisagé de ne pas avoir d'enfant ET je n'ai jamais dit je veux un enfant à tout prix.
Ce fut une envie toute simple, par deux fois satisfaite.
Ensuite, on vit avec. Aimer ses enfants est une évidence mais pas besoin d'en faire une montagne.
Le plus compliqué reste à faire : les éduquer, les aider, les soutenir et surtout les laisser vivre leur vie !
Et ne pas oublier de vivre aussi la sienne parallèlement et ensemble avec eux puis sans eux une fois qu'ils sont partis de la cellule familiale ...
Leur garder la place qui est la leur indéfiniment tout en sachant qu'elle est appelée à évoluer. Ne pas espérer devenir grand'mère pour revivre des "moments de maternité". Trouver une nouvelle complicité même par téléphone interposé - ou blogs ou twitter.

Inventer sa place naturellement ... femme et (ou) mère - mélange parfait et juste milieu.

je n'ai pas peur !

Désolée mais il faut mettre le son.
Je dis ça pour celles et ceux qui bloguent au bureau :) N'ayez pas peur de votre chef et écoutez Frédéric Pommier.

 

 

Bon week-end et à lundi. Soyez heureux ...

en septembre

On manifeste le 7 sous la pluie ... Demain de nouveau !

Ensuite on part s'évader à la maison aux volets bleus.
Demain nous y emmènerons Mamie. Il est prévu de lui présenter les chats de la campagne dont la famille s'amenuise ou s'aggrandit au fil du temps, au gré de leurs pérégrinations et malheureusement des accidents ...

Il y aura certainement le fidèle et élégant Rourou dans les parages

Vendredi, je reprendrai le chemin du bureau.
Quelquefois je m'arrête pour sortir l'appareil comme il y a quelques jours ...