faire-part

On termine 2010 entre joie et tristesse.
Mais il faut bien se ressaisir.
Et quoi de mieux que cette bonne nouvelle là ?!

Après quelques tracasseries administratives (jusqu'à une enquête de moralité), Urbain ou plutôt mon homme - pour celles ou ceux qui ne suivraient pas - a officiellement adopté sa ou plutôt ma grande fille. Vous suivez toujours là ?

C'est une procédure d'adoption simple qui le permet.
Maintenant notre fille porte accolé au nom de son père biologique, le nom de son Papa adoptif.

Ce sera donc l'occasion de boire du champagne à Noël ...

 

En vacances ce soir, je pars retrouver les chats de la maison aux volets bleus demain.
Et contrairement à mes habitudes ronchonnantes sur Noël, je me laisse aller à vous souhaiter de passer de belles fêtes avec ceux que vous aimez.

c'est arrivé il y a quelques jours

Nous avions jusqu'ici plus de chance que certains couples dans nos familles, amis ou connaissances.
A la moitié de notre vie, nous comptions encore nos quatre parents.

Maintenant, cette réalité n'a plus cours.

Ce matin, sous le soleil, nous avons dit au revoir au plus vieux d'entre eux.
Mon homme et notre grand étudiant entouraient ma petite belle-mère qui est restée très digne dans sa douleur.

J'espère qu'elle va continuer à se reposer dans le cocon qu'elle s'est créé à la maison de retraite.


Pour nous, une page commence à se tourner.

J'ai envie de nouveaux projets ...

femme et (ou) mère

Je lis (j'ai lu) des billets sur la maternité, le désir ou pas d'avoir des enfants, les rapports avec eux suivant leurs âges, la distance qui s'installe au gré des choix qu'on fait ...
Envie maintenant de mettre mon grain de sel et de fournir ma contribution aux études sociologiques que réaliseront nos descendants en découvrant nos blogs !

Née il y a 50 ans, j'ai l'impression aujourd'hui de faire partie de la génération des chanceuses.
Celles qui auraient pu être mes grandes soeurs avaient déjà bien fait évolué les mentalités. Juste avant mes toutes premières années d'adolescence, elles ont jeté leurs soutiens-gorge.
Au tout début des années 80, la pillule, même celle du lendemain, était bien ancrée dans les habitudes de nos gynécologues. J'ai eu l'occasion d'en rencontrer une avec une qualité d'écoute remarquable, qui ne portait aucun jugement et ne faisait aucune remarque désobligeante. Nul besoin de justifier quoi que ce soit, on pouvait obtenir une prescription rapidement et accompagnée de conseils.
Une de mes amies de ces années là eut également besoin d'un avortement qui se passa très bien.
Et pour notre plus grande fortune, le sinistre sida n'avait pas encore fait son apparition.
Notre sexualité de jeunes femmes fut insouciante, joyeuse, épanouie ...
Là dessus venaient se greffer nos histoires d'amour, de coeur, de fesses. Les garçons commençaient aussi à être l'écoute de leurs partenaires ...
C'était bien ... et pour moi ça l'est resté. Je vis avec un homme unique.

Pour parler maintenant maternité, allons droit au but et cassons le mythe !
Je n'ai jamais envisagé de ne pas avoir d'enfant ET je n'ai jamais dit je veux un enfant à tout prix.
Ce fut une envie toute simple, par deux fois satisfaite.
Ensuite, on vit avec. Aimer ses enfants est une évidence mais pas besoin d'en faire une montagne.
Le plus compliqué reste à faire : les éduquer, les aider, les soutenir et surtout les laisser vivre leur vie !
Et ne pas oublier de vivre aussi la sienne parallèlement et ensemble avec eux puis sans eux une fois qu'ils sont partis de la cellule familiale ...
Leur garder la place qui est la leur indéfiniment tout en sachant qu'elle est appelée à évoluer. Ne pas espérer devenir grand'mère pour revivre des "moments de maternité". Trouver une nouvelle complicité même par téléphone interposé - ou blogs ou twitter.

Inventer sa place naturellement ... femme et (ou) mère - mélange parfait et juste milieu.

bienvenue ici

Les prochaines semaines seront mouvementées dans la famille.

Mr X. et Mlle N. font des cartons dans leur petite maison.
Farka surveille d'un oeil endormi les opérations et est peut-être inquiète. "Pourvu qu'ils n'oublient pas mes croquettes".

Comme dans toute préparation à un déménagement, on suppose qu'ils en profitent pour faire du tri - croyez-en ma longue expérience.
Certaines choses seront entreposées là, d'autres là-bas dans les caves et greniers de leurs parents.
Les disques, les albums de BD sont rangés avec soin.
Ne pas oublier les chaussettes rayées et les pulls chauds ...

Pendant ce temps ici, nous faisons du rangement. Des vieilleries sont éliminées sans regret. Il faut faire de la place pour eux dans l'appartement inoccupé de mes beaux-parents. 

On savait qu'ils avaient envie depuis longtemps de chambouler leur quotidien.
Voilà qui est en bonne voie de réalisation.
Je crois qu'ils ont de nombreux projets ...

à 20 ans ...

... comme mon grand étudiant

" Il y a les filles dont on rêve et celles avec qui l'on dort
Il y a les filles qu'on regrette et celles qui laissent des remords
Il y a les filles que l'on aime et celles qu'on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme qu'on attendait "

Par exemple
Mais il y a tellement d'autres possibilités
Et c'est adaptable au féminin et au masculin
Pour Anne, Anna, Gaétan, Victoire, Valérie, ...
à 20, 26, 30 ans, et plus ...

 

en septembre

On manifeste le 7 sous la pluie ... Demain de nouveau !

Ensuite on part s'évader à la maison aux volets bleus.
Demain nous y emmènerons Mamie. Il est prévu de lui présenter les chats de la campagne dont la famille s'amenuise ou s'aggrandit au fil du temps, au gré de leurs pérégrinations et malheureusement des accidents ...

Il y aura certainement le fidèle et élégant Rourou dans les parages

Vendredi, je reprendrai le chemin du bureau.
Quelquefois je m'arrête pour sortir l'appareil comme il y a quelques jours ...

 

parenthèse ...

... moins enchantée que la précédente !

Je prépare un sac de voyage ce soir
Pour partir demain matin de bonne heure la retrouver
L'accompagner ensuite jusqu'à une chambre blanche
Vendredi attendre son réveil
Prendre soin d'elle pendant quelques jours
La chouchouter comme lorsqu'elle était petite ...

Ce n'est pas une opération grave mais on aurait préféré s'en passer - surtout elle !


Des nouvelles de là-bas dès que ...

parenthèse

Donc voici les détails de notre périple du dernier week-end

Départ à 3 le dimanche à midi - un père, une mère, une sœur
Route - autoroute - viaduc de Millau - pauses-cafés-cigarettes - 32°C
Arrivée au bord de la mer - celle que je n'avais pas vue depuis 10 ans - en fin d'après-midi
Retrouvailles avec le grand étudiant-commis-plongeur - juste ce qu'il faut d'émotion et tant de plaisir pour nous 4
Balade sur la plage
Dîner sur la terrasse du restaurant - bougies, musique, foie gras, saumon grillé, risotto, vin rouge, écrasée de pommes de terre, île flottante, ananas, cafés-rhum de Jack
Trempage de pieds dans la Méditerranée un peu trop fraîche
Temps de repos sur un banc, dans la voiture
Départ à 3h du matin à la fin du service du commis-plongeur
Route - autoroute - arrêts - repos - café-croissants - viaduc de Millau - un air un peu plus vif en remontant
Arrivée du retour le lundi à midi et demi - l'étudiant retrouve ses marques chez lui
Retour à la maison aux volets bleus - grande nuit de sommeil réparatrice
Reprise du travail le lendemain ...

Un voyage décidé rapidement pour faire plaisir - se faire plaisir - resserrer encore un peu plus les liens de notre tribu, finir l'été par une fabrique de souvenirs, savoir qu'on est un peu cinglés et l'assumer ...
Et tant pis si le porte-monnaie s'en trouve allégé.
Ce ne fut que du bonheur et c'est irremplaçable !

j'ai hâte ...

... d'être à dimanche soir ...

Deux raisons à cela

• La première chère à mon cœur de mère
• La deuxième parce qu'il y a très longtemps que je ne l'ai vue

Y aura t-il quelqu'un-e pour résoudre cette énigme ?

La participation est interdite à certaines personnes :)

fabrique de souvenirs

Bien que les préparatifs de la fête se soient étalés sur plusieurs semaines, inévitablement, il a manqué quelque chose. Et c'est à la dernière minute qu'on le constate ; malheureusement il est trop tard !

Ensuite il fut temps de profiter de la soirée, de la présence des proches, de leurs cadeaux, de la musique, ...
C'était bien, vraiment bien. On souhaitait que les heures s'allongent, que la nuit soit un peu plus chaude, que ce cocon qui nous entoure soit infini, qu'on ne soit pas obligés de se quitter, ... Mais c'est ainsi.
Ainsi va la vie et son cortège d'instants insaisissables, fugaces, qu'on voudrait retenir au creux des mains ...
Les souvenirs sont déjà là bien à l'abri dans notre mémoire, prêts à resurgir dès qu'on les sollicitera. Des photos complètent ce kaléidoscope qui tourne en boucle depuis dimanche.

On a déjà envie de recommencer ... l'année prochaine ...

c'est la fête ...

... et ce sera "Café-Concert" samedi soir !

On a sorti le grand jeu - location d'une salle, punch, trucs divers et variés à manger pour becs salés et sucrés et surtout musique à volonté ...

En conséquence c'est un long week-end à partir de cet après-midi jusqu'à mardi matin.

Un peu de stress, de la fatigue ensuite mais des souvenirs en pagaille à engranger !

Il manquera juste à notre tribu le grand étudiant qui trime dans son restaurant au soleil ...

quelques mots avant de partir

Décidément, tout s'enchaîne à une vitesse folle, quelquefois dans la même journée. Et les évènements se suivent mais ne se ressemblent pas.

Ce matin, j'ai fait une croix sur une espérance que j'avais eue. Une fois de plus, j'y croyais un peu. Oh juste un peu mais assez pour échafauder mille hypothèses, imaginer, gamberger encore et toujours ... Bref faire sa Madeleine de base !
Mais non je n'aurai même pas d'entretien comme Valérie me le souhaitait il y a peu. La FPT est un monde impitoyable ...
Vite relever la tête, éviter de penser à la suite lorsque la personne que je remplace va revenir.
Dans l'immédiat, la priorité c'est 15 jours de vacances à partir de demain midi.

Parallèlement, mon grand étudiant descendait aujourd'hui dans le sud "au soleil" pour essayer de dénicher un job d'été.
Il est hébergé chez un lointain cousin de ma famille tarabiscotée.
Arrivé à 18 heures sur la côte, il commence par faire des photos et dépose des CV dans les restaurants alentour.
A 22 heures il est tout fier d'annoncer qu'il débute demain comme commis-plongeur, en principe jusqu'à la fin du mois d'août. Pincez-moi !

 

En attendant le 5 juillet un peu de musique à écouter


Espérons que la demoiselle reste mariée à Jack White et ne s'avise pas d'en pincer un jour pour un président de la république. On en connaît au moins une qui aurait pu s'en dispenser !