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27 mai 2012

dates qui se fêtent à la maison aux volets bleus

27 mai 1960
28 novembre 1957
29 mai 1990
30 mai 1973
30 mai 1984

15 mai 2012

des années après ...

Savoir est important

Oublier sera utile


Il y a bientôt 7 ans, j'ouvrais ce blog.
J'étais alors un peu désemparée par ce qui arrivait dans ma famille. Comme je ne travaillais pas j'avais quelques loisirs et au lieu de ruminer dans mon coin, j'ai goûté à l'aventure de l'écriture publique au coin de mon écran.
Bien m'en a pris ?! Je suis toujours là !

J'ai juste mis hors ligne certains billets des mois de mai et juin 2005 pour oublier ...

21 avril 2012

Aujourd'hui plaque de rue

J'ai vécu successivement rue Henri Barbusse, avenue Foch, place André Malraux, rue du Colonel Fabien, rue Eugène Vignat. Que des grands personnages sauf Vignat, obscur homme politique de l'orléanais.
Ensuite il y eut rue de Mosais, place de l'église ou rue du Monastère. Un peu plus classiques.

Ici le chemin qui descend à la maison aux volets bleus n'a pas de nom.
A partir de ce soir, je décrète qu'il devient le sentier des chats.


écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

04 avril 2012

Aujourd'hui ceux que l'on porte

Du temps très très lointain où je regardais la télévision, je peux avouer maintenant que j'avais un faible pour les compétitions de patinage artistique. Par la suite ça m'a passé !
Ce qui me fascinait le plus c'était les "portés" réalisés par les couples. Des trucs insensés où la fille se retrouvait à virevolter au dessus du garçon. A côté de ça, il fallait ne pas trop s'attarder sur des costumes plus ringards les uns que les autres et des musiques classiques à tendance pseudo romantique. De la guimauve à l'état pur.
N'empêche que j'aurais bien aimé à seize ans être portée ainsi mais il aurait fallu que j'apprenne à patiner ...



écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

31 mars 2012

Aujourd'hui le monde est petit

Petite fille je vivais dans un village de campagne. J'en connaissais tous les habitants et pour la plupart leurs noms. Mon horizon se limitait à quelques villages autour du mien, un plus gros bourg où j'irais au collège ensuite et la petite ville où j'étais née qui accueillerait encore plus tard mes années lycée. Cet environnement m'offrait un horizon assez limité mais je n'en avais pas conscience. Le monde de mon enfance était protégé, heureux et ... petit. Un jour j'ai découvert le reste.

 

écrit dans le cadre des 366 réels à prise rapide

30 septembre 2011

5

Après avoir avoir dévoilé ma gourmandise, des résolutions que je ne tiens pas, mon optimisme inquiet puis que j'aime partager, voici enfin la suite que vous attendiez tous :)

Mais est-ce bien une révélation ? si j'avoue mon affection pour les chats qui je crois, me le rendent bien !
Leur fidélité, leur constance sont exemplaires si on les compare à certaines personnes !

J'ai attendu 42 ans avant d'avoir Canelle qui vit avec nous depuis 9 ans et que j'espère voir vieillir doucement.

Puis il y a notre tribu de matous qu'on retrouve le week-end à la maison.
Un album leur est dédié dans ce blog.
Ils ne sont pas des nantis mais nous essayons de leur donner des parenthèses agréables dans leur, quelquefois, courte vie !

Comme pour Minette, partie trop tôt, qui ne verra pas les couleurs de ce bel automne ...

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14 juin 2011

retour de vacances mélancolique

Il est souvent difficile de revenir puis de reprendre le travail après des journées agréables et vacancières mais certaines rentrées sont plus pénibles que d'autres ...

C'
est arrivé quelques minutes avant notre départ hier soir de la maison aux volets bleus. La petite rouroutte, née en septembre, a été tuée, probablement par une voiture roulant trop vite sur cette route de campagne ...

La voici se prélassant au milieu des pieds de tomates. Elle va manquer autour de la "gamelle à chats" le prochain week-end ... 

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31 décembre 2010

se souvenir des belles choses

Il y a une coutume à la fin de décembre qui est de dresser un bilan de l'année écoulée.
Comme en général je déteste les traditions, je n'irai pas jusque là.

J'ai seulement envie de lister certaines choses qui sont douces au souvenir ... et qui ont eu lieu en 2010 - ou pas pour certaines.
En revanche, je vous fais grâce de ce qui m'a énervée, contrariée ou peinée. L'inventaire en serait trop long et fastidieux ...


Emprunter tous les jours la même route mais si différente à chaque fois suivant la couleur du temps et les saisons

Déguster du regard des fraises de son jardin dans les jolies coupelles en verre qu'ils ne sortaient que le dimanche et qui sont maintenant rangées dans mon buffet

Se retrouver tous les quatre à un concert de Get Well Soon et constater une fois de plus, qu'on aime ça

Aller au cinéma et n'être que nous deux seulement dans le cocon de la petite salle obscure

Finir un roman le dimanche matin entre le café du petit-déjeuner et le repas de midi qui ne sera finalement prêt qu'à trois heures

Guetter l'arrivée du coureur de mon coeur au détour d'un chemin

Prêter la maison et arriver en invitée à sa propre table

Préparer pendant des semaines une grande fête et recevoir de beaux cadeaux à commencer par la compagnie de ceux qu'on aime, qui ont pu être présents

Oublier le quotidien et essayer de retenir ces instants insaisissables de bonheur
Savoir les reconnaître ...

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Allez je termine ce billet en vous souhaitant de belles choses pour 2011 !

A lundi. Soyez heureux ...

06 août 2010

fabrique de souvenirs

Bien que les préparatifs de la fête se soient étalés sur plusieurs semaines, inévitablement, il a manqué quelque chose. Et c'est à la dernière minute qu'on le constate ; malheureusement il est trop tard !

Ensuite il fut temps de profiter de la soirée, de la présence des proches, de leurs cadeaux, de la musique, ...
C'était bien, vraiment bien. On souhaitait que les heures s'allongent, que la nuit soit un peu plus chaude, que ce cocon qui nous entoure soit infini, qu'on ne soit pas obligés de se quitter, ... Mais c'est ainsi.
Ainsi va la vie et son cortège d'instants insaisissables, fugaces, qu'on voudrait retenir au creux des mains ...
Les souvenirs sont déjà là bien à l'abri dans notre mémoire, prêts à resurgir dès qu'on les sollicitera. Des photos complètent ce kaléidoscope qui tourne en boucle depuis dimanche.

On a déjà envie de recommencer ... l'année prochaine ...

02 février 2010

rite immuable

Je peste après les traditions.
Pour ce qu'elles sont et ce qu'on en fait.
Les dépenses, le gaspillage qu'elles occasionnent,
le cortège de mauvais goût qu'elles véhiculent souvent.
Parce qu'elles sont synonymes de routine, qu'elles peuvent nous enfermer dans un manque d'initiative confortable mais sans intérêt ...

Enfin une fois par an, il y en a une à laquelle je cède volontiers.
Ceci faisant partie de mes contradictions, n'est-ce pas !

Pas question d'oublier aujourd'hui que c'était la Chandeleur.
Alors faisons des crêpes !

En les préparant, je pense inévitablement à Mémée, à ses recommandations. Faire sauter la première galette de l'année avec une pièce d'or dans la main pour être riche toute l'année.
Je sors cette pièce dont on m'a toujours dit qu'elle était en or et je la serre bien fort.
On ne sait jamais.
Si ça marche, je vous tiendrai au courant ...


Et vous ? avez-vous fait sauter les crêpes aujourd'hui ?

25 mars 2009

ce passé d'écolière ...

... qui me rattrape ...

 

Ma mère m'avait dit lui avoir donné mon numéro de téléphone.
Elle a laissé un message pendant le dernier week-end et je l'ai ensuite rappelée.

 

Evelyne raconte : " C'est Patrick M. qui m'a contactée et nous sommes en train d'organiser une rencontre. Voilà, nous recherchons les élèves qui ont fréquenté l'école de St-V. entre 58 et 69. Nous espérons joindre le plus de monde possible. Nous avons arrêté une date. La salle est louée, chacun paiera sa part. Jocelyne a envie de te voir. Tu pourras venir ? "

Puis on a évoqué nos souvenirs communs
" je me rappelle que Rudy boitait ; il avait eu la polio "
" Michelle est infirmière et travaille à l'hôpital de C. "
" Sylvaine a trois enfants elle habite en Allemagne "
" sais-tu qui est le mari de Patricia ? "
" Alain est mort depuis 6 ans déjà "
" tu te souviens de ce Marc ? "
" je ne crois pas qu'on pourra retrouver Claudine et son frère Jacques "

" la plus jeune des filles B. est employée chez le libraire de St-A. "
" si Jean-Claude était toujours là ce serait plus facile "
" et cette Christine F. c'était la fille du Maire ? "
" Monsieur C. l'instit des petits est parti quand Madame P. a pris sa retraite "
" leurs remplaçants sont aussi en retraite maintenant ! le temps passe ... On peut leur faire part de cette réunion "

" elle était chouette notre école, la cour avec son perron, ses marches usées par les pas de tous ces écoliers depuis sa construction ... "


C'est malin vivement le 13 juin ! ça pourra sans doute faire l'objet d'un compte-rendu ici.


Et vous ? avez-vous déjà participé à un rassemblement d'anciens élèves ?

 

19 mai 2008

Souvenirs de lieux

J'ai bien compté en répondant à Telle ; déjà 10 déménagements.
Le onzième sera dans quelques jours, aux beaux jours comme souvent.

Que vais-je emporter de ce lieu que je quitte ? Les meubles, les objets personnels bien entendu mais quels souvenirs me restera t-il ensuite ?
Je ne me suis pas approprié cet appartement comme d'autres endroits où j'ai vécu.
Rien ne m'a attirée ici ; pas de chaleur dans ces murs impersonnels, pas de bruits de porte caractéristiques qu'on garde en mémoire, pas d'odeur de vieux bois, pas de voisins amicaux - juste des bonjours-bonsoirs polis et froids, ...

Alors que sans chercher beaucoup, je me souviens encore des grincements de l'escalier montant à ma chambre d'adolescente lorsque je souhaitais rentrer au milieu de la nuit sans réveiller mes parents ! de l'odeur de la cave voûtée de cette maison, adossée à un mur d'enceinte des anciennes fortifications du village, où mon père entreposait ses fûts de vin et de cidre, ma mére ses confitures et conserves ...
De la première vraie salle de bains que j'ai utilisée en arrivant à Paris dans ce foyer où j'ai fêté mes 20 ans !
Je me rappelle de la disposition des meubles, de leur couleur dans le premier meublé que j'ai loué à Colombes, du bruit de l'avenue Foch le matin lorsque j'aurais pourtant souhaité dormir ...
J'ai ensuite en mémoire les premiers pas de ma fille dans cet appartement moderne que nous louions au 16ème étage d'un grand ensemble. Tout était pour la première fois décoré à mon goût. J'en ai aimé les immenses baies vitrées du séjour dominant la banlieue et de l'autre côté, la vue sur Paris.
Revenue en province, je garde des souvenirs imprécis d'un appartement témoin de mon divorce mais rien de tragique.
Plus tard, le rez-de-chaussée d'une maison de ville avec son jardinet de roses vit les premiers tours de vélo de ma fille et l'arrivée de mon fils. Tout y était vieillot et humide. Le canapé a d'ailleurs gardé des auréoles que je cache sous une housse ! On en a fuit l'odeur rapidement.
Quelque temps après, notre première maison de "propriétaires" nous abrita douze ans.
Chaque pièce a été le fruit de travaux de décoration : démolition de cloisons, fabrication de placards, d'étagères, éclairage encastré, peintures, papiers peints, moquettes, ... (sans oublier nos débuts de jardiniers), ... On a eu aussi des doutes sur le choix d'une couleur ou d'une disposition. Et il y avait tous les souvenirs et les premières fois des enfants !
Elle avait ce côté cosy que j'affectionne mais sans le cachet de l'ancien ! Les volets étaient déjà bleus ...
Puis nous sommes arrivés dans le Cantal, dans cet immense logement de fonction qui avait été un hôtel au début du siècle dernier. Des lavabos subsistaient dans certaines chambres. Il y avait un grenier, une cave, un escalier d'époque ... les papiers peints aussi ! un jardinet à l'abandon, une cour où prendre des petits-déjeuners tardifs à l'abri des regards, des dîners aux chandelles avec tous les amis de passage. Nous y avons vécu trois ans sans regretter une seule fois d'être partis du centre de la France ! Parallèlement, on a acheté la maison ancienne dont on rêvait et j'en ai peint les volets ... en bleu !

A suivre ... je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment pour bloguer ... d'ailleurs l'ordi sera bientôt "encartonné" et le téléphone coupé ...